[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est une lettre hebdomadaire dédiée à l’actualité chinoise. Nous sélectionnons différents sujets sociétaux, économiques et diplomatiques dont peu relatés par la presse généraliste.
Une bonne lecture.
Bonne lecture!
Noé & Pierre[/vc_column_text][vc_empty_space height= »48px »][vc_single_image image= »22548″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_empty_space][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Sommaire
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[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner alignment= »center »][vc_empty_space height= »18px »][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink »][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Directeur de la SNCF chinoise, un métier difficile »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]L’ancien directeur et premier secrétaire du PCC de la China Railway, Sheng Guangzu a été notifié d’une enquête le visant par la puissance Commission centrale pour les Inspections de Discipline (CCDI) au mois de mars 2022. Un communiqué officiel du 19 septembre indique qu’il a été expulsé du Parti communiste et que l’enquête se poursuit en vue d’un procès.
- Ancien directeur du Ministère de l’Industrie Ferroviaire avant son abolition en 2013, puis directeur de la China Railways, Sheng Guangzu a siégé au Comité Central du Parti jusqu’en 2012
- Le prédécesseur de Sheng avait également été arrêté et jugé pour corruption.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Peut-on appeler sa marque de bubble tea “sexytea” ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Pour les moralistes chinois – les défenseurs d’un conservatisme social strict – la réponse est non. SexyTea est une marque de bubble tea au succès fulgurant en Chine. En 2021, la marque a su s’attirer les faveurs d’un public nombreux et toujours à la recherche d’une nouveauté dans ce marché compétitif. Le 17 septembre toutefois, la marque a dû, sous la pression de l’opinion, modifier son logo ainsi que le nom en anglais de l’entreprise. Au-delà du nom, il semble que le logo – représentant une femme dans un style d’estampe japonaise – ait posé problème.
Dans la foulée des dernières mesures, la province du Yunnan prend de l’avance en proposant des subventions de maternité pour les deuxième et troisième enfants nés dans la province: 284 euros puis 712 euros au premier jour, puis 113 euros par an, de 2023 à 2025.
- La chute de la démographie chinoise est actée – les provinces cherchent des solutions pour contrecarrer cette tendance.
- Le Yunnan représente 3,34 % de la population chinoise. 15% des Yunnanais ont plus de 60 ans, ce qui en fait une population dite “vieillissante”.
En février 2022, la China National Nuclear Corporation (CNNC), principale entreprise d’Etat chargée de l’industrie nucléaire chinoise, signe un accord avec l’Argentine pour la construction de réacteurs dans le pays. La contrat, d’une valeur de 8 milliards de dollars prévoit la construction d’un réacteur Hualong – un design chinois de troisième génération basé sur des schémas français (M310) et américain (AP1000). La signature du contrat marquait la première victoire à l’exportation d’un réacteur chinois vendu par la Chine, hors coopération avec une entreprise étrangère. Or, d’après Bloomberg, des frictions subsistent : l’Argentine exigeant notamment un assemblage local des combustibles.
- Une affaire à suivre : il s’agit d’un succès politique pour la Chine mais aussi technologique et commercial pour CNNC, sa survie est importante.
- Un accord chinois pour un transfert de technologie en matière d’assemblage des combustibles serait un atout pour de futurs exports.
- Le patron affirme que l’ensemble des chantiers seront repris pour le 30 septembre
- La confiance du public dans Evergrande est loin d’être rétablie
- Evergrande reprend le recrutement de nouveaux employés… à 14 euros / jour, signe que sa situation économique reste inquiétante.
La semaine dernière, nous mentionnions les marques de soutien publiques à la Russie du numéro trois du régime chinois, Li Zhanshu. Depuis, le président chinois Xi Jinping s’est rendu au sommet de l’Organisation de Sécurité de Shanghai (OCS) après une visite au Kazakhstan.
La visite a été très remarquée : c’est le premier voyage à l’étranger du président chinois depuis le début de l’épidémie de COVID-19 et de plus intervient à un moment où les relations entre la Chine et les puissances occidentales sont au plus mauvais historique. Les observateurs étaient rivés sur l’attendue rencontre entre le président Chinois et son homologue russe. Mais au grand dam de certains, il n’y a pas eu d’annonces retentissantes, et d’autres ont voulu y voir un “différent” entre russes et chinois. Alors, que retenir de ce déplacement ?
- Dans son discours général au SCO, Xi Jinping a insisté sur son “initiative de sécurité globale” et a mis en garde contre les “révolutions de couleurs”.
- Le ministre des affaires étrangères Wang Yi a ensuite donné un spin supplémentaire, plaçant ce déplacement et réunion sous la volonté de briser l’encerclement” américain.
- Lors de son entretien avec Vladimir Poutine, Xi Jinping a finalement été “conservateur” et n’a pas apporté de changement majeur.
- Un rappel que la position d’équilibrisme chinoise, avant tout centrée sur ses intérêts.
Les funérailles de la reine Elisabeth sont aussi un ballet diplomatique. Si officiellement il n’y est pas question de politique, la présence de Joe Biden, Emmanuel Macron, Jair Bolsonaro pour ne citer qu’eux donne l’occasion d’éventuelles rencontres “off”. Pour l’occasion, la Chine a donc dépêché Wang Qishan, vice-président.
- A l’heure où les visites diplomatiques chinoises de haut niveau (en dehors de Wang Yi) se font rares, tout passage à l’étranger est important à souligner.
