Nous vous souhaitons une bonne lecture!
Pierre & Noé[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Sommaire »][vc_column_text]
Politique & société
Economie & industries
Diplomatie et militaire
[/vc_column_text][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »22641″ img_size= »medium » alignment= »center »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| » extra_class= »center-content »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][vc_empty_space][thb_title style= »style6″ title= »Discours de Xi Jinping et Li Qiang en clôture deux sessions « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Les deux sessions se terminent par des grandes déclarations de politique générale. Lundi 13 mars, Xi Jinping, réélu à l’unanimité pour un troisième mandat de président, ainsi que le nouveau premier ministre, Li Qiang, ont tous deux élaboré sur les objectifs à venir. Le discours de Xi Jinping, disponible en ligne et en anglais sur Youtube. Nous résumons ici parmi les points les plus intéressants:
- La “tâche centrale” du Parti est de faire avancer la grande renaissance de la nation chinoise et construire un pays socialiste moderne pour le milieu du siècle. Traduction: garder le cap sur les objectifs politiques et économiques énoncés au Congrès.
- Continuer et accélérer la modernisation de style chinois. La modernisation de style chinois est le “nouveau” programme politique de Xi. Centralisation du pouvoir, renforcement économique, compétition technologique, bref armer la Chine pour les rivalités futures.
- Continuer le développement haute qualité (moins de croissance liée aux constructions d’infrastructures, plus de croissance liée à la consommation), renforcer l’attraction des talents et de l’éducation, renforcer l’autonomie scientifique, mise à niveau industrielle et décarbonisation de l’économie.
- Renforcer le développement centré sur les personnes, améliorer les services de base (santé, sécurité, éducation). Pour rappel, Xi Jinping a établi comme objectif dès le début de son premier mandat de mieux servir les besoins du peuple. Il ne s’agit pas que d’un argument rhétorique.
- Sur les affaires internationales, on retrouve le classique mot à destination de l’armée “grande muraille d’acier” ainsi qu’une mention de Hong Kong & Macau, qui “doivent rester stables pour permettre une prospérité au pays”. Enfin, sur Taiwan, Xi a mentionné le consensus de 1992 et promouvoir le développement pacifique, tout en s’opposant à l’ingérence extérieure et les activités séparatistes.
Li Qiang, le nouveau premier ministre que nous avions présenté dès octobre a répondu aux questions de la presse. Les éléments de langage de cette session de questions-réponses ont été largement partagés par les médias chinois et voici les principaux thèmes.
- Le Premier ministre a reconnu qu’il ne serait pas facile pour la Chine d’atteindre son objectif de 5 % de croissance cette année. Pour lui, “le peuple n’a pas les yeux fixés sur les chiffres de la croissance, mais plutôt sur la stabilité des prix, la création d’emplois et la fourniture d’un grand nombre de logements”, qui sont des priorités pour le gouvernement.
- Li Qiang a réaffirmé son soutien “indéfectible” à l’économie non étatique (民营经济), terme officiel pour désigner l’économie privée. Ce message était attendu par les observateurs notamment étrangers alors que les entrepreneurs traversent une phase de doute.
- Néanmoins, les communiqués chinois mettent davantage en avant les parties du discours touchant à l’esprit de lutte (斗争). Li Qiang a ainsi réaffirmé qu’une Chine armée de cet esprit ne serait jamais oppressée par les difficultés.
- Point important : Li Qiang a botté en touche au sujet d’un éventuel recul de l’age de départ à la retraite, sujet clivant en Chine.
Enfin, conformément à ce que nous écrivions la semaine passée, Li Qiang a aussi réaffirmé l’importance de la sécurité alimentaire.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Composition du gouvernement chinois »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]La liste des membres du gouvernement chinois est disponible en chinois et en anglais et largement discutée à travers les médias et sur les réseaux sociaux. Quelques éléments sont à souligner cependant :
- Parmi les nouveaux vice-premiers, on trouve He Lifeng (auparavant à la tête de la Commission Nationale pour le Développement et les Réformes) ; Ding Xuexiang (lieutenant-clé de Xi Jinping) ou encore Zhang Guoqing, à la longue carrière dans l’industrie de l’armement.
Parmi les membres du Conseil des Affaires de l’Etat, le nom de Li Shangfu a fait couler beaucoup d’encre. Également Ministre de la défense, il est le premier dans la hiérarchie des Conseillers d’Etat. Il est suivi de Wang Xiaohong, ministre de la sécurité publique, Wu Zhenglong, à la tête du secrétariat du Conseil des Affaires de l’Etat, poste administratif clé ; Shen Yiqin, gouverneure du Guizhou et enfin Qin Gang, Ministre des Affaires Étrangères à l’ascension rapide.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Un dossier médical numérisé pas si simple à réaliser »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Porté par plusieurs députés de la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois (CCPPC), le projet de dossier médical numérisé reçoit à la fois un soutien clair et fait face à des difficultés réelles.
L’idée d’un dossier médical numérisé n’est pas plus nouvelle en Chine qu’en Europe, et les premières réflexions et plans de développements sur le sujet ont commencé en 2010. Des expérimentations ont alors été menées dans 22 provinces. Les premiers retours furent positifs, permettant une meilleure efficacité dans le suivi des patients, y compris à travers différents hôpitaux.
Mais comme toujours en Chine, ces programmes ont été enclenchés de manière extrêmement décentralisée, et le niveau de mise en place de ces programmes s’en ressent. Certaines institutions pratiquent la rétention de données, quand ce n’est pas tout simplement les systèmes informatiques qui sont incompatibles, créant des “îlots de données”, c’est-à-dire des administrations qui ne communiquent pas.
Ce phénomène n’a pas manqué d’attirer l’attention du gouvernement. Le Ministère chinois de la santé lance en 2020 un plan d’action de numérisation des institutions de santé visant à éliminer ces problèmes. Une plateforme nationale est créée et les différents instituts médicaux sommés de s’y raccorder. En 2022, le gouvernement revendique plus de 9000 institutions inscrites sur la plateforme.
Les plans portés par les députés de la CCPPC sont en grande partie inspirés des travaux menés à Hong Kong sur le CMS, en service depuis vingt ans. Mais les défis restent immenses, de l’aveu même du député : manque de standard technique entre hôpitaux, difficultés d’accès de la technologie pour les employés mais aussi mise en conformité avec la loi sur la protection des données personnelles. Ce dernier point est particulièrement important, au regard des standards chinois en matière de sécurité informatique, ces dossiers doivent être protégés.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »La nouvelle ère des profs de math »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Les progrès scientifiques chinois ne sont plus à prouver. Pourtant, plusieurs ombres subsistent : la recherche fondamentale est en retard, les étudiants manquent d’affection pour des filières plus théoriques et moins lucratives, au profit de domaines plus appliqués comme les sciences informatiques ou les semi-conducteurs.
Cette situation pourrait néanmoins changer. Pour Pékin, la modernisation chinoise passe nécessairement par un progrès technologique et scientifique. Ainsi, le leadership met les bouchées doubles, y compris en math. En février 2023, Li Keqiang rencontre à Pékin Qiu Chengtong, médaille Fields de mathématique en 1982. Tout un symbole mais qui ne doit pas éclipser les efforts du leadership pour remettre les maths sur le devant de la scène.
A partir des années 2000-2010, la Chine a bénéficié d’un certain nombre de “returnee”, scientifiques souvent d’une double nationalité qui rentrent en Chine pour travailler sur le continent. C’est le cas de Xu Chenyang (Princeton, Beida) ou encore Li Ruochuan (MIT, Beida) qui ont contribué à rendre leurs lettres de noblesse aux mathématiques en Chine.
Le pouvoir a bien entendu aidé. Depuis 2015, Li Keqiang a maintes fois insisté lors de ses déplacements dans les universités sur l’importance des sciences fondamentales. Lors de ses voyages à Fudan ou encore au Shandong, il n’a eu de cesse d’insister sur l’importance des mathématiques (et plus largement des sciences appliquées). Et le budget suit les ambitions : lors des “deux sessions”, le gouvernement a annoncé 2% d’augmentation du budget consacré aux sciences.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Véhicules électriques »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]La guerre est déclarée dans le domaine des véhicules électriques en Chine. Depuis la fin des subventions à l’achat le 1er janvier, les constructeurs se sont lancés dans une guerre des prix alors que les ventes déclinent.
La guerre des prix a été intensifiée au début de mars, lorsque Dongfeng Motor Group Co. Ltd., une entreprise d’État, a lancé une promotion dans sa province d’origine du Hubei en offrant des réductions importantes sur certains de ses modèles, dont la plupart fonctionnent à l’essence. La promotion, qui est survenue deux mois après la réduction de prix remarquée de Tesla, a déclenché une réaction en chaîne dans l’industrie, de nombreux concurrents de Dongfeng suivant son exemple. BYD, Volkswagen, ou encore Chang’An Group ont tous mis en place des programmes de promotion des ventes.
Pour autant, l’intérêt pour les véhicules électriques sans émissions continue d’augmenter, malgré la fin des subventions d’État. Les ventes de véhicules électriques ont augmenté de 20,8 % en glissement annuel au cours des deux premiers mois de 2023, représentant près d’un quart des ventes totales d’automobiles, selon les données de l’Association chinoise des fabricants d’automobiles (CAAM). En revanche, les ventes de voitures particulières à essence ont diminué dans chaque gamme de prix, à l’exception de la tranche de 300 000 à 350 000 yuans (40.000 à 47.000€), ce qui a contribué à la baisse des ventes totales de voitures particulières de 15,2 % en glissement annuel à 3,12 millions au cours de la période. Face aux changements de politique, les constructeurs de véhicules conventionnels ont commencé à réduire leurs prix pour écouler leurs stocks et protéger leur part de marché, ont déclaré certains observateurs de l’industrie.
Cette guerre des prix risque d’impacter fortement les différents constructeurs, les forçant à rogner sur les marges. Chez certains constructeurs de véhicules électriques déjà déficitaires, les risques de faillites risquent d’être accrus.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Quel puces pour le prochain téléphone Huawei »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Alors que Huawei s’apprête à présenter son nouveau téléphone, la question des puces qu’il embarque se pose. Selon plusieurs rumeurs, les prochains téléphones P60 et Mate X3 seront équipés d’une puce Kirin 710A, qui est en fait une version downgradé de la Kirin 710 qui serait désormais fabriquée en 14 nm SMIC.
Cette nouvelle intervient alors que plusieurs rumeurs courent actuellement sur le marché des semi-conducteurs.
- Huawei aurait obtenu des centaines de milliards de yuans de soutien financier pour se concentrer sur l’obtention de puces ;
- Shanghai travaillerait au soutien de deux entreprises de semi-conducteurs “de classe mondiale” (二是上海培育2家世界一流半导体企业) ;
- Le 7 nm SMIC aurait connu des améliorations notables ;
- le “big found” (de soutien à l’industrie des semi-conducteurs) aurait relancé ses activités de soutien.
La Chine a frappé un grand coup ce weekend avec l’annonce par l’Iran et l’Arabie Saoudite d’un accord pour la restauration des relations diplomatiques entre les deux pays. L’annonce a été faite depuis Pékin, alors que la Chine accueillait les deux délégations pour finaliser l’accord.
Depuis, la querelle enfle entre les spécialistes de la Chine, du Moyen Orient au sujet de l’accord. La Chine a-t-elle montré ses capacités de puissance responsable et suffisamment confiante pour négocier des accords politiques majeurs à l’étrangers. Si pour certains l’accord entre l’Iran et l’Arabie Saoudite est un succès de la diplomatie chinoise, d’autres relativisent le rôle chinois, ces derniers n’ayant “qu’hébergé” les délégations pour finaliser l’accord.
En tout cas, les ambitions chinoises ne s’arrêtent pas là. Xi Jinping pourrait, selon plusieurs médias, se rendre en Russie dès la semaine prochaine et dans la foulée appeler Zelenskiy. Dans quelle mesure ces annonces relèvent d’une simple campagne de communication ou de préparatifs à la négociation d’une potentielle sortie de crise est hors de portée de nos compétences. Notons néanmoins que Pékin se montre de plus en plus actif sur le front de la diplomatie politique.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
