Passe Muraille n°129 – Xi Jinping, OMS, IA & Capitalisme
[vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est le format hebdomadaire d’EastIsRed. Une newsletter composée en fonction de l’actualité, des faits et des analyses sélectionnés par nos soins, pour un contenu inédit. Nous vous souhaitons une bonne lecture! Pierre & Noé[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Sommaire »][vc_column_text]
Politique & société
Economie & industries
Diplomatie et militaire
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Des questions ? Nous apportons les réponses.
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[vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][vc_empty_space][thb_title style= »style6″ title= »L’expérience de fengqiao, vers une révolution culturelle 2.0 ? « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Spoiler : non. Néanmoins, c’est une tendance qui a de quoi inquiéter. Depuis le lancement du Passe Muraille, nous avons pu revenir à plusieurs reprises sur ce sujet obscure. L’expérience de Fengqiao désigne un mode de “lutte politique de masse” des années 1960. Dit simplement : une mobilisation de foules de villageois à qui l’ont demande de dénoncer les “mauvais élements” (propriétaires terriens ou droitistes dans les années 1960, tout autre criminel ou dissident aujourd’hui). Xi Jinping, fin connaisseur de l’histoire du Parti, a remis au gout du jour cette méthode et lui a ainsi donné un élan sur la scène politique cette dernière décennie.
Ainsi ce n’est pas une surprise de voir se tenir à Pékin une session d’étude sur cette “expérience de Fengqiao” et son intégration aux technologies numériques. Les chercheurs et cadres locaux du Parti réunis dans la capitale ont ainsi débattu du sens donné à l’expérience mais des manières de l’améliorer. Le mot d’ordre de cette nouvelle mouture de l’expérience de Fengqiao est “ne pas surjouer les conflits, la sécurité n’est pas troublée, et les services publics sont assurés”.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »La vision des contradictions de Xi Jinping« ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Lundi 10 avril, un article sur la vision de Xi Jinping sur les contradictions a été publié, permettant de revenir aux fondamentaux de sa pensée. La théorie des contradictions est l’un des grands apports de la théorie maoïste au corpus marxiste. Selon le précepte mis au point par Mao, il y a deux contradictions majeures : entre les ennemis et le Parti, et les contradictions au sein du peuple. Ce second concept survit toujours de nos jours sous la forme de la “principale contradiction”, dictant les objectifs ultimes du Parti. Xi Jinping, fin connaisseur du Parti et son héritage théorique, n’a pas attendu le 20e congrès pour s’attaquer à ce concept de contradictions.
Lors du 19e Congrès, celui ci a fait modifié cette principale contradiction pour refléter le conflit entre “un développement inadéquat et déséquilibré et l’augmentation continue des besoins du peuple pour une vie meilleure”. Entre d’autres, l’enrichissement matériel ne pouvait se suffire à lui-même et le parti doit améliorer la qualité de sa gouvernance.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Pinduoduo aurait formé une équipe de hackers interne. « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Le Lab Kaspersky (agence russe) a découvert un malware implanté dans l’application Pinduoduo destiné à scanner et découvrir les failles Android des smartphones de ses clients. Récemment, CNN est parvenu à trouver des employés de Pinduoduo qui confirment le rapport, nous apprenant par ailleurs que Pinduoduo aurait bien monté une équipe de hackers interne assignés à cette tâche.
Des commentaires indiquaient déjà, par le passé, que l’application Pinduoduo était capable de supprimer les photos de ses utilisateurs, sans déclencher d’enquête de la part du régulateur chinois. Le gouvernement chinois, en vertu de la loi sur la sécurité nationale, peut en effet se saisir des données collectées par Pinduoduo, sans avoir besoin de développer son propre appareil.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Affaire de la femme enchaînée: les coupables trop faiblement sanctionnés, selon l’opinion publique. « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Dong Zhimin, coupable d’avoir enchaîné et violé son épouse pendant 8 ans, a été condamné à 9 ans de prison pour le crime de détention illégale et de torture. 6 autres personnes ont également été condamnées pour trafic de femmes et abus, obtenant des peines allant de 8 à 13 ans.
Pour l’opinion publique, de manière assez unanime, le jugement est trop peu sévère. Les posts de protestation les plus populaires ont été censurés. La zone du drame est également sous protection policière, les journalistes et les voyageurs n’y sont pas admis.
Plusieurs femmes, souvent mentallement diminuées, ont été découvertes victime de traite, enchaînées, et violées en Chine ces dernières années. Les autorités tentent parfois d’étouffer ces drames.
D’autres commentateurs prennent néanmoins la tangente de l’opinion. Ainsi, le journaliste indépendant Wang Zhi’an, ancien présentateur de CCTV, fait valoir que “les villageois ne peuvent pas comprendre une sanction aussi dure”, qui vient imposer la loi citadine aux traditions paysannes. La réalité de la ruralité chinoise est souvent masquée par l’écran de modernité qui nous est présenté en permanence. Le fossé, le décalage entre les différents mondes de la Chine doit sans cesse nous rappeler l’importance de la nuance et de la mesure dans nos analyses de ce pays-Monde.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row]
[vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Règles relatives aux IA génératives « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
L’Administration chinoise du cyberspace (CAC) a publié un projet de mesures visant à encadrer le développement et l’utilisation des intelligences artificielles génératives (IA) telles ChatGPT ou encore Midjourney. Les réglementations proposées exigent que les développeurs de technologies d’IA générative obtiennent l’approbation du gouvernement avant de mettre leurs produits à la disposition du public.
Le projet de mesures définit également les exigences en matière de gestion des données, de transparence des algorithmes et de consentement des utilisateurs. En outre, les règlements proposent que les technologies d’IA générative ne soient pas utilisées pour diffuser de fausses informations, enfreindre les droits de propriété intellectuelle ou se livrer à d’autres activités illégales.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »L’affaire Chen Zhilong: l’Etat au service du capitalisme.« ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Une affaire de travail supplémentaire a enflammé internet en Chine, jusqu’à provoquer l’intervention des pouvoirs publics. Chen Zhigong (陈志龙), employé de China Electronics Technology Group, se serait plaint à son patron dans des termes assez directs de l’imposition des heures supplémentaires en période de rush.
Des captures d’écrans de sa conversation se sont rapidement répandues sur la plupart des réseaux sociaux chinois, suscitant une grande empathie parmi de nombreux salariés soumis à des contraintes similaires. Le temps supplémentaire imposé est une véritable plaie en Chine, dont le droit du travail sanctionne extrêmement faiblement les abus en la matière.
L’entreprise a riposté, indiquant que l’enregistrement était faux, et que Chen Zhigong ne faisait même pas partie de l’entreprise. Mais l’homme était devenu si viral que les autorités ont décidé de l’arrêter. China Electronics Technology Group est en effet étroitement lié au MIIT, dont il formait autrefois une composante directe. Cependant, qu’il s’agisse d’une falsification ou non, l’épisode révèle un problème patent de la société chinoise. ”
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row]
[vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Origine de la Covid-19 : les autorités chinoises dans l’embarras« ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
L’OMS a affirmé que la Chine dispose de ressources cachées qui permettraient de mieux cerner l’origine de l’épidémie. L’organisation ne dispose toujours pas des données clefs sur les tout début de la catastrophe. “Un fait inexcusable”, selon son directeur.
Pour défendre la Chine, c’est Zhou Lei, chercheuse aux Centres chinois de contrôle et de prévention des maladies qui est envoyé au front, au devant d’une conférence de presse. La représentante nie en bloc.
De son côté, Tong Yigang, doyen de l’École des sciences de la vie de l’Université de Beijing Chemical Technology, affirme que la source animales du virus n’est pas prouvée, malgré les suppositions occidentales. Car c’est là ce qui est en jeu : il semble que les autorités chinoises cherchent à masquer les données allant dans le sens d’une origine animale, afin de garder ouverte la possibilité d’une transmission d’abord humaine vers l’animal, à son tour porteur contaminant. L’option permet de conserver l’hypothèse d’une origine extra-chinoise.
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