[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est une lettre hebdomadaire dédiée à l’actualité chinoise. Nous sélectionnons différents sujets sociétaux, économiques et diplomatiques dont peu relatés par la presse généraliste.
Nous avons le plaisir d’organiser une nouvelle conférence EastIsRed, sur le thème des semi-conducteurs! L’événement aura lieu à Sciences Po, le 1er décembre, à 18h3° Information et inscription sur wilout. A la suite de l’événement, nous nous retrouveront au restaurant-bar Le Vesuvio, à côté du métro Saint Germain des Prés. Retrouvez-nous y à partir de 20h30 !
Une bonne lecture.
Bonne lecture!
Noé & Pierre[/vc_column_text][vc_empty_space height= »48px »][vc_single_image image= »23694″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_empty_space][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Sommaire
Politique & société
Economie & industries
Diplomatie et militaire
[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner alignment= »center »][vc_empty_space height= »18px »][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink »][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »L’administration du Parti en charge du cyberespace renforce son pouvoir »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]La gouvernance de l’internet chinois a été transformée sous l’administration Xi. Traditionnellement, le Ministère de l’Industrie et des Technologies de l’Information (MITI / MIIT en anglais) est responsable des questions techniques et de la standardisation des équipements, notamment utilisés dans des domaines sensibles. Mais depuis quelques années, c’est l’Administration chinoise du Cyberespace (Cyberspace Administration of China – CAC) qui est devenu le principal pôle de régulation d’internet. Dépendante du Parti et non de l’Etat, la CAC a été créée autour de 2018 même si sa structure date de la fin des années 2000. La CAC dispose d’un portfolio large puisqu’elle a autorité en matière de contenus (censure), mais aussi gestion des plateformes et passage en revue des risques liés à la sécurité nationale. C’est d’ailleurs en invoquant ce prétexte qu’elle a brusquement mis au pas le Uber chinois Didi, en juillet 2021.
Au regard de plusieurs textes administratifs publiés cet automne renforcent encore davantage les pouvoirs de cet organe aussi puissant que secret du pouvoir chinois. L’important à retenir de ces documents est qu’ils permettent à la CAC d’être davantage sélectif dans son respect des lois et réglementations. Ainsi, ils créent des zones d’ombres du droit administratif chinois qui permettent à la CAC de se comporter comme bon lui semble.
Un lycéen de la province du Jiangxi a été retrouvé lundi 21 novembre après 9 jours de fuite. Les parents désespérés avaient multiplié les appels sur les réseaux sociaux pour attirer l’attention médiatique et celle du public. L’adolescent avait disparu après avoir été expulsé de l’école où il étudiait, et refuse de s’exprimer depuis qu’il a été retrouvé, d’après Sixth Tone. Ce fait divers a relancé le débat sur les troubles psychologiques rencontrés par les adolescents chinois, un domaine ignoré voire tabou de la santé publique chinoise.
Une explosion survenue dans la nuit du 21 au 22 novembre dans la ville de Anyang (Henan) a fait plusieurs victimes. Les secours dénombrent 36 morts, 2 blessés et 2 disparus à la suite d’une puissante explosion. Au regard du nombre de personnes concernées, l’incident a été requalifié comme un accident très grave – 特别重大事故. Surtout, selon des rumeurs, la lenteur des secours serait due aux blocages des routes liés aux mesures de préventions épidémiques.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Réunion inter-ministérielle de soutien à l’économie »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Trois des ministères et commission les importantes de l’Etat ont tenu une visio-conférence pour “stimuler les forces de l’économie industrielle”. Dans la foulée de la conférence, un plan détaillé reprend en détail les différents éléments du discours. Le contenu de cette réunion tient en deux points :
- soutenir les grandes entreprises (souvent des entreprises d’Etat) pour qu’elles jouent leur rôle de stabilisateur de la croissance et des exportations.
- maintenir la stabilité de la supply-chain en renforçant l’autonomie technologique, utilisant les outils financiers pour investir dans les secteurs prioritaires.
En réalité, ces conclusions sont dans la continuité de la politique économique chinoise des quelques dernières années. Celle-ci tente de stabiliser une croissance en berne en subventionnant les exportations et les entreprises d’Etat. Dans le même temps, les autorités cherchent à renforcer la résilience de leur économie en éliminant les vulnérabilités liées aux dépendances.
Le lecteur avisé remarquera la formulation “底线思维” (bottom-line thinking) de plus en plus présente dans les communiqués et plans gouvernementaux. Le terme incite à se “préparer à tous les scénarios”. Utilisé par Xi Jinping à partir de 2013, le terme est de plus en plus fréquent dans les documents ayant trait à l’économie. S’il faut se garder d’une sur-interprétation inutile, l’usage continu de ce terme dans un contexte de difficulté économiques et internationales n’est pas anodin.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Les cosmétiques chinois pris dans le marasme économique »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Englué dans les risques de confinements et re-confinements, baisse générale de la consommation et concurrence accrue, les fabricants de cosmétiques chinois ont mauvaise mine. La consommation domestique est si mauvaise que certaines usines n’ont même pas reçu de nouvelles commandes. Plusieurs petites et moyennes usines auraient déjà fermé, selon des témoins sur place.
Pourtant, jusqu’au début de l’épidémie de COVID, les industriels chinois étaient optimistes : les tendances de la mode chinoise “国朝” (le style chinois) donnait la part belle aux acteurs locaux, la consommation intérieure s’annonçait faste pour les années à venir, etc. Mais, au-delà du COVID, les connaisseurs de l’industrie mettent en cause une préparation insuffisante des acteurs chinois, qui ont privilégié des recettes de cosmétiques à bas prix, sans R&D sérieux, en comptant simplement sur “l’effet réseaux sociaux” – c’est-à-dire provoquer un petit buzz qui alimente les ventes. Hélas, cette recette n’est pas gagnante.
Pour autant, tout n’est pas perdu pour les entreprises chinoises. Celles qui disposent d’une expérience sur le marché visent désormais le haut de gamme et investissent sérieusement en R&D. De plus, les groupes étrangers des cosmétiques commencent également à localiser leur R&D et leur production en Chine, offrant de facto des opportunités de montée en gamme pour des acteurs chinois.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Comment Douyin s’est accaparé la coupe du Monde »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]En Europe comme en Chine, une coupe du monde est un marché lucratif pour les chaînes de télévision et les diffuseurs de contenu. En 2018, Alibaba avait payé la rondelette somme de 1.8 milliards de Yuan en 72h pour boucler l’achat des droits de diffusion. Cette année, c’est le groupe douyin (bytedance) qui a mis “au moins un milliards” de yuan sur la table. En coulisse, certains spécialistes estiment que le chiffre réel est probablement le double. Douyin s’est allié pour l’occasion avec CCTV Sport pour les droits de rediffusion en Chine. L’entreprise s’y prépare depuis plusieurs mois, à travers le projet au nom de code “double sac” (双包). Si Bytedance a de sérieux atouts pour monétiser l’achat des droits, via Douyin notamment, l’entreprise a aussi investi dans des commentateurs, ayant notamment conclu des contrats avec des stars comme Zinedine Zidane pour des commentaires.
Toutefois, certains s’inquiètent encore des défis pour rentabiliser un tel investissements. Notant qu’à l’exception de Tencent et des droits de la NBA, peut d’entreprises chinoises ont réussi à rentabiliser leurs investissements en matière d’événements sportifs.
[/vc_column_text][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Le MIT publie une feuille de route sur sa relation avec la Chine »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Le MIT, à l’instar de toutes les universités américaines, est fortement liée à la Chine. Si le COVID est passé par là, il y a encore près de 200.000 citoyens chinois qui étudient aux Etats-Unis en 2022 – contre 300 étudiants américains en Chine. Dans un contexte de tensions, la prestigieuse université américaine a dévoilé un rapport de 54 pages à travers lequel elle tente d’esquisser une feuille de route pour sa relation future avec la Chine, alors que la coopération devient difficile et suspecte.
La feuille de route prévoit notamment un renforcement des capacités de due diligence, des consignes plus claires pour déterminer le danger d’une collaboration (liens avec l’APL, implication au Xinjiang), refus de participation à des programmes de talents chinois, plus d’encadrement pour les post docs, etc.
Il manque toutefois un point important, de la transparence sur l’origine des dons reçus par le MIT.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
