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[/vc_column_text][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »22641″ img_size= »medium » alignment= »center »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| » extra_class= »center-content »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][vc_empty_space][thb_title style= »style6″ title= »Les études de droit dans le viseur du pouvoir »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Depuis son arrivée au pouvoir, Xi Jinping insiste souvent sur la construction d’un “gouvernement par le droit” (fazhi). Le mot porte à confusion : il n’est bien entendu pas question d’un état de droit, encadrant les pouvoirs du gouvernement. Le droit en Chine joue une fonction d’institutionnalisation des relations entre les différents acteurs de la société, sans pour autant devenir contraignant pour le Parti. Dans ce contexte, les autorités sont vigilantes sur les risques d’une étude plus occidentale du droit. Dimanche, le Comité central du Parti communiste et le Conseil des Affaires de l’Etat ont publié ensemble des règlements sur la formation et la théorie juridique. Ce très long document reprend des éléments existants et les combine pour former un puissant rappel à l’ordre envoyé à la communauté du droit. L’idée force du document est double : d’une part continuer à former des juristes ou avocats compétents, versés dans les différentes formes de droits (civils, pénal, affaires mais aussi droit international) tout en réaffirmant – et c’est là le coeur du document – la supériorité du droit socialiste chinois sur le droit “occidental”. Pour donner la teneur du texte, nous choisissons de reproduire un extrait traduit : [Il faut] Suivre sans faillir la voie de l’État de droit socialiste aux caractéristiques chinoises, adhérer à l’unité organique de la direction du Parti, le peuple étant le maître du pays, et gouverner le pays conformément à la loi. [Il faut donc] guider les enseignants, les étudiants et les théoriciens du droit dans les facultés de droit pour qu’ils adoptent une position claire et ferme sur les questions de principe , et s’opposer et résister résolument aux vues occidentales erronées telles que le « constitutionnalisme », la « séparation des pouvoirs » et « l’indépendance du pouvoir judiciaire ». Cette opposition aux principes cardinaux du droit occidental n’est pas nouvelle, ce nouveau tour de vis est néanmoins significatif dans un contexte de renforcement du régime. Il ne faut pas voir dans cette campagne contre le secteur juridique la preuve d’une “crainte du leadership”, mais au contraire une preuve supplémentaire de son assertivité inégalée et sa détermination à ancrer encore davantage la suprématie du Parti sur l’Etat et la société.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Chaises musicales de l’éducation supérieure »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Entre le 17 et le 24 février, une dizaine d’universités et institutions de l’enseignement supérieure ont vu leur direction renouvelée. La liste complète serait indigeste, mais certaines des universités les plus prestigieuses du pays sont concernées,comme Fudan, Shanghai Jiaotong, Huadong Normal University, l’université géologique de Chine ou encore l’Université Nationale de la Défense, pour ne citer qu’elles. Mais alors, que retenir de ce mercato ?
La plupart de ces cadres sont issues sinon d’une autre université que leur nouvelle affectation, soit d’une autre institutions. Ainsi, le nouveau directeur de Xiangtan University (une université du monde la défense) est vice-président de l’Assemblée consultative du Peuple du Hubei depuis cet hiver. Les transferts inter-universitaires font la part belles aux scientifiques travaillant sur les domaines stratégiques : l’ancien directeur de l’université du Sichuan, Li Yanrong experts des matériaux semi-conducteurs, devient directeur de l’Université polytechnique du Nord Ouest, connue pour ses travaux en micro-électronique.
Autre point marquant : l’âge moyen des participants confirme un renouvellement des générations. Les directeurs quittant leurs fonctions sont nés entre 1957 et 1963 tandis que leurs remplaçants sont nés entre 1961 et 1978, indiquant l’arrivée des “posts 1965”. Le plus jeune nominé est Xu Haiyang, nouveau directeur de l’Université normale de Huadong à Shanghai. Par ailleurs, pour certains de ces nouveaux directeurs, ces promotions leurs donnent également un rang de vice-ministre, une avancée importante dans leur carrière.
Les priorités de ces nouveaux directeurs sont quant à elles claires : contribuer au développement de l’éducation supérieure chinoise telle que voulue par le Secrétaire général du parti Xi Jinping. Ainsi, le nouveau directeur de l’Université des Sciences et Technologies de Chine, Li Yanrong, a notamment rappelé que dans le cadre du développement de l’université chinoise de rang mondial, il ne faut pas trop copier les standards d’évaluation étrangers, mais développer des universités répondant à nos besoins de développements.”
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Nouvel article de Xi Jinping dans Qiushi »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Ce court article de Xi Jinping dans Qiushi est tiré d’un discours tenu à la délégation de Mongolie intérieure lors de la 13e Session de l’Assemblée populaire (tenue en mars 2022). Ce court discours, un paragraphe à peine, donne les éléments essentiels de la “doctrine Xi Jinping”. L’intitulé donne la teneur de programme politique du texte : “la seule voie à suivre pour le Parti et le Peuple dans la nouvelle ère”.
- Adhérer au leadership du Parti est le moyen d’assurer le développement du socialisme aux caractéristiques chinoises. Traduction : le contrôle du Parti (et de son chef) doit rester absolu et unifié pour relever les défis de la nouvelle ère.
- Le socialisme aux caractéristiques chinoises est le seul moyen d’assurer la grande renaissance du peuple chinois. Traduction : garder confiance dans le modèle chinois – Parti unique, capitalisme d’Etat, etc.
- L’unité et la lutte (struggle, 奋斗) sont les seuls moyens pour le peuple chinois de laisser une marque dans l’histoire. Traduction, keep calm and carry the struggle on ; il faut rester grouper dans l’adversité, et bien entendu suivre le Parti et son secrétaire général.
- Mettre en place le nouveaux concept de développement (新发展理念) est le seul chemin vers la prospérité. Le nouveau concept de développement a été présenté en grande pompe en 2015 et synthétise les préceptes économiques et sociaux de Xi Jinping. Traduction: Xi Jinping reprend (conserve) la main sur le sens donné aux “réformes”.
Une gouvernance stricte du Parti est l’unique moyen de maintenir sa vitalité. Traduction: campagnes de rectifications, anti-corruption et discipline de fer seront la clé d’un parti organisé et efficace.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Another day another plan »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]L’ambiance est à la fièvre planificatrice. Lundi 27 février, le Comité central du Parti et le Conseil des Affaires de l’Etat ont dévoilé un “plan pour la construction d’une Chine numérique.” A l’heure de la rédaction de ce Passe Muraille, l’entièreté du plan n’était pas encore dévoilée.
Si l’on se réfère au communiqué, le mot clé de ce plan semble être la coordination et l’intégration des différentes structures nécessaires au développement numérique. L’objectif est d’établir d’ici à 2025 une structure intégrant les systèmes [ie. les “aspects” politiques, juridiques, économiques, culturels et sociaux du numériques. Dit autrement, l’objectif est de former une gouvernance globale de l’écosystème qui répond aux impératifs commerciaux mais aussi nationaux (sécurité de l’Etat-parti et développement scientifique).
Le communiqué cite ensuite pêle-mêle un grand nombre de priorités. Premièrement, les infrastructures. Rien de nouveau ici mais une répétition des besoins en équipements 5G, fibre optique, centres de données, satellites beidou, etc. Ensuite, un encore plus long paragraphe détail un ensemble d’applications numériques ,allant des applications de communications aux portails en ligne d’accès aux données publics en passant par les porduits culturels ou les plans de numérisation des campagnes.
Enfin, les dernières secions du communiqué mettent en avant l’importance de la gouvernance de l’écosystème numérique (ie. la régulation des plateformes, des contenus et des données). On retrouve par exemple l’importance ela lutte contre les fake news, les fraudes, le renforcement de la sécurité des données, ou encore le nettoyage des sites pornographiques.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Huawei prend des parts dans une nouvelle entreprise « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Dans de précédentes éditions du Passe Muraille, nous avions présenté le fond Hubble, structure d’investissement détenu par Huawei qui multiplie les prises de participations minoritaires dans de nombreuses entreprises (souvent des startups) de la tech chinoise. En particulier, le fond Hubble s’est montré friand de semi-conducteurs, mais aussi logiciels de conception, nouveaux matériaux ou encore dispositifs médicaux.
Dernier investissement en date, 8.7% des parts d’un concepteur de logiciel de conception de processeurs (EDA, electronic design automation) basé à Suzhou, Suzhou Peitengfang NanTu (苏州培风图南半导体). En parallèle de l’investissement d’Hubble, un autre fonds de capital risque a aussi pris des parts dans l’entreprise. Des journalistes notent que ces deux acteurs sont coutumiers des investissements dans les EDA.
Peitengfeng a une particularité : l’entreprise fournit des solutions complètes pour travailler avec les fonderies, un élément clé. En effet, pour une entreprise de design (fabless), il est important de pouvoir travailler avec des outils permettant de simuler le comportement physique d’un processeur (c’est-à-dire une fois “imprimé” sur du silicium). Cette étape requiert de l’entreprise d’EDA une proximité avec des fondeurs et des fabless. Or, pour cause de sanction, les firmes d’EDA chinois n’ont pas la possibilité de travailler avec les grands fondeurs étrangers. Ainsi, une entreprise comme Peitengfeng tente de pallier ces problèmes en offrant un service en partenariat avec les fonderies chinoises.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Reprise en main du secteur de l’assurance par l’Etat: cas Huaxia `{`华夏`}` »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Deux ans après la reprise en main de l’entreprise d’assurance Huaxia, 4ème du pays, par l’Etat, le régulateur vient d’annoncer la structure créée pour la remplacer. Il s’agit de Ruizhong [瑞众], création conjointe de la société de fonds de protection d’assurance et d’autres investisseurs. Nouveau signe de la reprise en main de l’économie par l’Etat, et de la mise à mort des grands conglomérats nocifs au bien-être public, selon les autorités.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »CEO de Huaxing Capital (Bao Fan) “coopère” avec les autorités »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Disparu depuis plus d’une semaine, Bao Fan serait en coopération avec les autorités, selon la communication de son entreprise, Huaxing Capital. Cette société a conseillé de nombreuses transactions de placement privé et de fusions et acquisitions pour des entreprises chinoises de la nouvelle économie, notamment Tencent, Alibaba, Baidu, JD.com, Kuaishou, Meituan, Didi Chuxing, Grab, MGI Tech, MissFresh, et Zhihu.
La disparition de Bao Fan s’est produite dans le contexte de la récente campagne anti-corruption continue de la Chine dans le secteur financier. Le site Internet de la Commission centrale de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois a publié jeudi 23 un article intitulé « Gagnez résolument la longue bataille contre la corruption », dans lequel la « finance » est mentionnée 16 fois. On peut y lire: « rompez résolument le lien entre le pouvoir et le capital, et constituez un puissant moyen de dissuasion pour punir la corruption dans les domaines de la finance et des entreprises centrales ».
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Macron se rendra en Chine en avril »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il se rendrait en Chine début avril pour demander l’aide de la Chine pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine. Cette visite alimente une dynamique encouragée par la Chine de rapprochement Chine-UE. La présidente de la Commission européenne devrait également se rendre en Chine au premier trimestre de cette année. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Fu Cong, chef de la mission chinoise auprès de l’UE, a déclaré que bien qu’il y ait encore quelques problèmes, il reste optimiste quant à la reprise des relations Chine-UE. La visite de Wang Yi en Europe constitue, selon lui, un “message de paix”.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
