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Pierre & Noé[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Sommaire »][vc_column_text]
Politique & société
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[/vc_column_text][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »22641″ img_size= »medium » alignment= »center »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| » extra_class= »center-content »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][vc_empty_space][thb_title style= »style6″ title= »Li Qiang prend ses marques »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Grosse semaine pour le premier ministre chinois. Après avoir fait nommer deux de ses proches au Conseil des Affaires d’Etat [voir PM précédent], Li Qiang a commencé à nettoyer l’institution: en témoigne l’expulsion de Lin Nianxiu, directeur adjoint de la commission du développement et de la réforme [发改委], pour des affaires de moeurs.
Par ailleurs, Li Qiang s’est montré très actif sur la scène médiatique chinoise. Il a notamment présidé un symposium sur la question du développement de haute qualité, qui tient à coeur au premier Ministre, et la nécessité de ce développement pour se prémunir des “risques de l’incertitude extérieure”. Autrement dit, Li Qiang veut diminuer la dépendance économique chinoise aux aléas internationaux.
Présent sur la scène diplomatique, Li Qiang a rencontré le président gabonais Ali Bongo Ondimba. Le communiqué officiel précise en dernière ligne que “Qin Gang, entre autres, était présent”.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Vague de suicide collectif ? « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Le sujet est à la fois sensible et symptomatique d’un mal-être prégnant dans la société chinoise. Au cours des dernières semaines, au moins deux cas de suicides collectifs ont fait la une des journaux. Le premier de ces faits divers a eu lieu dans le parc de Zhangjiajie, merveille géologique du Hunan qui attire chaque année des millions de visiteurs. Quatre personnes, âgées entre 23 et 30 ans environ, ont d’abord bu un mélange de médicaments puis se sont jetées de plateformes d’observation situées à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du vide. Le second est survenu ce weekend dans un village du Sichuan. Cette fois-ci, trois victimes, de 23 à 30 ans, se sont donné la mort en ingérant un poison. Ils ont été retrouvés dans la forêt.
Dans les deux cas, les profils semblent similaires : jeunes femmes et jeunes hommes, issues de provinces différentes, ayant grandi dans des milieux souvent défavorisés, aux parcours professionnels chaotiques. Dans certains des messages laissés par les victimes de l’incident de Zhangjiajie, ces dernières faisaient part de leur sentiment de déclassement et la perte de sens. Alors que les derniers chiffres du chômage des jeunes publiés la semaine dernière indiquent une nouvelle hausse (plus de 19% en 2022 contre 18,6 l’année passée), la popularité des slogans et référence refusant l’atmosphère de compétition (tangping, Kong Yiji), ces suicides collectives alertent sur l’état d’esprit d’une jeunesse de plus en plus désabusée.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Vidéos courtes et “infos jaunes” »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Le journalisme jaune réfère au journalisme fainéant du début de 20e siècle américain, jouant sur les titres racoleurs pour vendre au détriment d’une information de qualité. Aujourd’hui, on parlerait de clickbait et autres noms fleuris renvoyant à ces contenus. Pour nos lecteurs qui utilisent une application vidéo ou un réseau social, vous avez probablement était confronté à des vidéos courtes, format TikTok, prétendant discuter d’un fait d’actualité souvent aussi drôle qu’inutile. Exemple typique: “cette fille est si jolie, et pourtant elle a complètement changé en 2 ans”.Le problème, c’est que la viralité de ces contenus vidéos pose un vrai problème sur la qualité de l’information. Dans un écosystème médiatique aussi limité et sous pression que celui de la Chine, cette question de l’information diffusée via vidéo courte s’est transformée en un débat et une introspection de la part des journalistes. Le format vidéo décuple le côté racoleur de ces contenus et rend leur diffusion encore plus facile. Problème supplémentaire, certains médias institutionnels en viennent à publier ce genre de contenus.
Les journalistes chinois se posent donc la question de la réaction à avoir à cette tendance. Parmi les éléments qui semblent se dessiner dans le débat, le besoin d’un “en même temps”. D’une part, produire un journalisme de qualité tout en réussissant à le rendre suffisamment attractif pour capter l’attention du public. Surtout, certaines voix appellent à réglementer les plateformes et limiter ces vidéos courtes dont l’effet apparaît de plus en plus délétère. [/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Réunion de la commission sur l’approfondissement des réformes »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Vendredi 21 avril, Xi Jinping a endossé l’une des ses nombreuses casquettes de directeur de groupe de travail pour se consacrer à “l’approfondissement des réformes”. Comme souvent, le mot réforme recouvre des réalités bien différentes selon à qui on s’adresse, et ne préfigurent en rien davantage “d’ouverture”, bien au contraire. Pour cette réunion, Xi était flanqué de son premier ministre Li Qiang, de Wang Huning mais aussi de Cai Qi, qui accumule les responsabilités et devient un homme crucial du système Xi.
Sur le fond, la réunion a “approuvé” un certain nombre de textes portant notamment sur la promotion de l’innovation technologique au sein des entreprises ou encore les “opinions sur le renforcement et l’amélioration de la gestion des entreprises d’État pour soutenir la construction de la modernisation de style chinois.” Ce titre indigeste renvoie simplement aux réformes visant à renforcer en même temps l’emprise du Parti sur les entreprises d’Etat et leur opération commerciale (dans le sens de dégager un bénéfice).
Notons que, dans la lignée des déplacements ministériels des dernières semaines, le communiqué inclut un paragraphe sur le soutien aux entreprises privées. Dans quelle mesure ce soutien rhétorique est une autre question, mais il est évident que le Parti souhaite convaincre les entrepreneurs de continuer à investir et créer de l’emploi.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Touchés mais pas coulés »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]YMTC, fleuron chinois des puces mémoires est devenu en quelques années un concurrent sérieux aux champions du secteur (Micron, SK Hynix). Les technologies développées (souvent basées sur des technologies étrangères achetées) se sont montrées non seulement compétitives mais parfois même à la pointe de la technologie. Bref, avec YMTC, la Chine disposait d’un concurrent sérieux à l’hégémonie occidentale sur le secteur … jusqu’à ce que l’entreprise soit sanctionnée par les Etats-Unis.
Mais l’entreprise est touchée mais pas coulée :YMTC aurait l’intention d’utiliser des équipements d’origine chinoise pour fabriquer des produits de mémoire flash avancés. Des sources industrielles ont révélé que YMTC redouble d’efforts pour travailler avec des fournisseurs chinois afin de contribuer à la fabrication de ses puces basées sur l’architecture Xtacking 3.0, et que des progrès ont été réalisés dans le cadre d’un projet top secret dont le nom de code est Wudangshan. D’après le SCMP, YMTC a demandé à ses fournisseurs nationaux de retirer les logos et autres marques d’identification des équipements afin d’atténuer le risque de sanctions américaines à l’encontre de ses fournisseurs.
Les analystes estimant que YMTC serait évincée du marché des puces 3D NAND avancées sans le soutien des principaux fournisseurs d’équipement sont probablement à reconsidérer. Toutefois, grâce au financement de l’Etat chinois, l’entreprise pourrait décider de poursuivre ses projets de production en masse de sa puce 3D NAND à 232 couches, ce qui la mettrait sur un pied d’égalité technologique avec ses homologues mondiaux tels que Samsung. YMTC a lancé le X3-9070 en août 2022. Quelques mois plus tard, la puce a été identifiée dans un disque dur Hikvision, selon un rapport de démontage de TechInsights, une société canadienne de recherche sur les semi-conducteurs.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Revitalisation de l’initiative BRI ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Ce ne sont que des signaux épars, mais l’initiative BRI semble reprendre de l’ampleur médiatique, notamment dans les papiers spécialisés.
D’abord, le Brésil. La visite de Lula et son tropisme chinois relance l’espoir, pour certain, que le pays intègre le projet BRI toutes voiles dehors. Comme signal, des entreprises chinoises ont été choisies pour participer à la construction du port d’Aso, un hub incontournable pour les échanges avec la Chine, le premier partenaire commercial du Brésil pour 14 années consécutives. Il s’agit notamment de la China State Power Investment Corporation (SPIC).
Ensuite, la Malaisie. Le ministre malaisien des Transports, Lu Zhaofu, a déclaré dans une interview exclusive que son pays attendait avec impatience une coopération accrue avec la Chine dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », notamment en termes d’infrastructures. Lu Zhaofu a écarté les critiques du “piège de la dette”, accusant certains de se prévaloir de leur propre turpitude. On comprend l’enthousiasme du ministre: rapporté par le média Jiantao en 2023, un contact en charge du projet China Communications Construction Malaysia East Coast Railway a déclaré que le projet avait créé 4 840 emplois locaux et des opportunités commerciales à plus de 3 000 entreprises coopératives locales.
Puis, la Serbie. PowerChina vient d’acquérir le projet d’énergie éolienne de Vetrozelena en Serbie. Développé par CWP Europe en 2020, le projet Vetrozelena devrait démarrer la construction fin 2023 et entrer en exploitation commerciale en 2025. Le projet prévoit d’installer 48 éoliennes. Une fois achevé, il deviendra l’un des plus grands parcs éoliens terrestres de Serbie, fournissant de l’énergie propre à près de 200 000 habitants. Le projet Vetrozelena est le deuxième projet d’énergie nouvelle investi par PowerChina dans les Balkans après le projet éolien Ivovik en Bosnie- Herzégovine.
Enfin, le Sri Lanka. China Merchants Port [中国招商局港口], L’autorité du Port du Sri Lanka et l’entreprise locale Access Engineering Co., Ltd. ont convenu de construire un centre commercial et logistique d’Asie du Sud à Colombo. Les investissements chinois au Sri Lanka ont été encensés lors de la réunion, malgré les critiques qui fusent depuis des années. China Merchants a déjà investi 1,6 milliard de dollars américains au Sri Lanka. Ce nouveau projet ajoute 392 millions de dollars américains d’investissement par l’entreprise.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Qin Gang affirme une position chinoise dure vis-à-vis de Taïwan »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]“La terre chinoise ne sera plus jamais perdue” [中国的土地收回来了，就绝不会再失去]. C’est en ces termes que Qin Gang ouvre le Forum Lanting sur le thème de “la modernisation chinoise et le monde” [中国式现代化与世界]. Il a affirmé que “le retour de Taiwan en Chine fait partie intégrante de l’ordre international après la Seconde Guerre mondiale”.
Cette manière de placer le retour de Taïwan sous le signe de la bonne marche de l’ordre international post-2ème guerre mondiale semble constituer une nouvelle stratégie de communication chinoise. Le porte-parole du MinAff, Wang Wenbin, l’a donné deux fois en conférence de presse cette semaine.
Ces déclarations font suite à la visite de Tsai Ing-Wen [dont le nom ne signifie pas “qui parle l’anglais” comme l’a déclaré ce cher Asselineau dans une récente vidéo 😓] aux Etats-Unis, et les trois jours d’exercices et de patrouille militaires chinoises autour de l’île de Taïwan qui lui ont succédé.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
