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Le RMB s’internationalisera-t-il?

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Le RMB s’internationalisera-t-il?

Pour la première fois, en mars 2023, le RMB supplante le dollar en volume d’échange à la Bourse de Moscou. Avant l’invasion de l’Ukraine, la monnaie chinoise occupait une place négligeable dans les échanges russes. Les sanctions occidentales contre le système financier russe ont contraint le Kremlin et les entreprises russes à déplacer leurs paiements commerciaux extérieurs du dollar et de l’euro vers d’autres devises, y compris le yuan.

Alors, est-ce que la guerre en Ukraine précipitera l’internationalisation du RMB ?

[thb_title style= »style6″ title= »Le RMB semble s’imposer sur la scène mondiale »][vc_empty_space height= »18px »]

Depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, l’internationalisation du RMB est une composante programmatique du gouvernement chinois, qui suit une réalité du marché international : en 2019, près de 285 milliards de dollars d’échanges s’y sont effectuées chaque jour en RMB. Soit environ 4,3% de la totalité des échanges. Pour le FMI, le RMB est déjà une devise internationale : elle l’a ajouté à son panier de composition de son unité de compte, le DTS, au côté du dollar américain, de l’euro, du yen et de la livre sterling. Alors que la Russie est de plus en plus demandeuse de devise chinoise, ce sont aussi les pays des BRICS qui insistent pour utiliser la monnaie chinoise dans leurs transactions. Ainsi, ICBC Brésil vient de signer sa première transaction transfrontalière sans dollar, avec le RMB. Les réserves de RMB du pays ont dépassées ses réserves en euros. L’Arabie Saoudite, de son côté, s’est déjà « convertie » au RMB sans ses échanges internationaux, notamment pour le pétrole.

A ce jour, 10 pays ont des réserves de change de RMB et 40 admettent le RMB dans leurs échanges internationaux.

Ce processus doit être « constante et prudente », selon Rapport 2022 sur l’internationalisation du RMB de la Banque Centrale de Chine. Les avantages seraient certains : faciliter les investissements étrangers, devenir une valeur de référence, obtenir du crédit à l’international.

[thb_title style= »style6″ title= »Le gouvernement chinois ne veut pas précipiter les choses »][vc_empty_space height= »18px »]

Mais l’internationalisation comporte son lot de risques dans le contexte actuel. Depuis 2013, la Chine est endettée, et cette dette est loin d’être saine. La dette chinoise représente 300% du PIB. L’endettement des entreprises se situe également à un niveau critique, et les plus petites ont souvent eu recours au système bancaire parallèle pour survivre. Prêts douteux, recours aux LGFV pour les gouvernements locaux, dépendance au secteur immobilier : l’internationalisation risque de laisser échapper les capitaux chinois profitant de la diversification, augmentant ainsi le coût du financement du maché intérieur.

On comprend donc les réticences et la prudence de la Banque Centrale chinoise. Mais la situation internationale semble précipiter le processus d’internationalisation du RMB. C’est pourquoi la Chine poursuit une politique de baby steps en la matière. A titre d’exemple, la Banque populaire de Chine a proposé le RMB Liquidity Arrangement (RMBLA) avec les autorités monétaires de Malaisie, d’Indonésie, de Singapour, du Chili et de Hong Kong, afin de venir en aide aux Etats en difficulté en RMB. Ce sont des Etats bien choisis par la Chine pour étendre progressivement l’usage du RMB. Comme l’observe l’économiste indépendant Ze Ping [泽平], la Chine souhaite notamment s’appuyer sur son initiative BRI pour internationaliser progressivement le RMB. Elle compte également utiliser la plateforme Guangdong-Hong Kong-Macao, le port de libre-échange de Hainan et le centre financier international de Shanghai pour ouvrir le secteur financier et augmenter ses liquidités dans cette devise.

Une évolution prudente, qui ne correspond en rien à la réalité de l’économique mondiale. La Chine représente 18% du PIB mondial, avec une monnaie servant à peine à 4% des échanges.

[thb_title style= »style6″ title= »Rien n’est encore joué »][vc_empty_space height= »18px »]

Selon Zhang Liqing, directeur exécutif de la China Society for Finance and Banking, dans une conférence donnée en 2023, « la Chine représente les 2/3 de l’économie américaine. Dans une proportion inverse, un espace pour l’internationalisation du RMB sera enfin ouvert ».

Zhang Liqing [张礼卿] est une des voix qui comptent en matière de prévisions économiques.

Il ne faut pas s’emballer pour autant. La tendance mondiale est à l’augmentation des réserves de change dans diverses devises, comme le dollar Australien ou le dollar Canadien [Joseph Gagnon]. Le contrôle du compte de capital par la Chine et les préoccupations géopolitiques des investisseurs mondiaux restent les deux principales contraintes à l’émergence du renminbi en tant que monnaie internationale majeure. Actuellement, les principaux usagers du RMB demeurent des alliés proches, ou des pays souhaitant imposer une vue géopolitique. Il s’agit bien souvent d’une devise de secours.


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