[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est une lettre hebdomadaire dédiée à l’actualité chinoise. Nous sélectionnons différents sujets sociétaux, économiques et diplomatiques dont peu relatés par la presse généraliste.
La conférence EastIsRed, sur le thème des semi-conducteurs a lieu à Paris jeudi 1er décembre. Il est encore temps de s’inscrire. Information et inscription sur wilout.
Une bonne lecture.
Bonne lecture!
Noé & Pierre[/vc_column_text][vc_empty_space height= »48px »][vc_single_image image= »24088″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_empty_space][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Sommaire
Politique & société
Economie & industries
Diplomatie et militaire
[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner alignment= »center »][vc_empty_space height= »18px »][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink »][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Manifestations et zéro COVID »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Les manifestations qui ont secoué la Chine ce weekend ont largement été reprises dans la presse internationale. Les autorités ont d’abord toléré samedi et dimanche puis ont étouffé les mobilisations dès lundi en recourant à l’intimidation. Depuis, le renforcement de l’appareil sécuritaire à Pékin et à Shanghai et dans les universités se poursuit. La présence policière est notable autour des lieux de manifestations afin d’intimider d’éventuels téméraires. Plusieurs manifestants ont été convoqués au commissariat tandis que des officiers demandaient à vérifier les téléphones de badauds, à la recherche d’applications interdites – Twitter, Instagram, etc. Plusieurs universités ont autorisé les étudiants volontaires à rentrer chez eux : un moyen efficace de vider les lieux et éviter une redite du weekend.
Le COVID lui, ne se rend pas : le pays enregistrait 40.000 cas le 27 novembre, dont près de 10.000 à Chongqing et le variant BF.7 qui circule à Pékin a un R0 supérieur à 10. Au regard du faible taux de vaccination des personnes à risque, une ouverture soudaine du pays ferait plusieurs centaines de milliers de morts et des millions de nouvelles contaminations chaque jour. En un mot : il n’y a pas d’issue facile à la politique zéro COVID.
Néanmoins, le gouvernement semble avoir été surpris par les manifestations et se sait sous pression. Lundi et mardi, le récit officiel n’a en apparence pas changé : maintien de la politique zéro COVID en conformité avec les “20 points” du conseil d’Etat de la semaine dernière. En substance : une gestion plus “fluide” des quarantaines. Pékin s’agitait mardi alors que le gouvernement semble se relancer dans une campagne de vaccination (avec les vaccins chinois) auprès de sa population à risque.
Dans le même temps, les autorités utilisent leurs méthodes préférées pour prévenir de nouvelles manifestations. Intimidations, nous l’avons dit, mais aussi mises en accusation des “forces étrangères” qui ont instigué les manifestations. Aussi, depuis lundi, les entreprises de tests PCR sont aussi visées par la colère populaire, sans intervention du gouvernement : celles-ci constituent un bouc émissaire pratique.
L’avis d’EastIsRed : ne pas attendre trop de changements à court terme. Le gouvernement n’a pas tant de marge de manœuvre : quelques officiels seront renvoyés pour négligence. Une campagne de vaccination serait un signal positif, mais beaucoup de chemin reste à parcourir avant une réouverture.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Remaniements, lutte contre la corruption & nouveaux cadres »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Les nouvelles sont peut-être rivées sur le zéro-covid, le mercato de la classe politique chinoise se poursuit. Ce weekend, deux “tigres” – des cadres politiques – ont été ciblés, dans le système de la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois (CCPPC). Vendredi 25 novembre, dans la soirée, une enquête est lancée par la puissance Commission Centrale pour l’Inspection de Discipline (CCDI) à l’encontre de l’ancien Zhang Xiaopei (张晓霈), numéro deux de la CCPPC du Jilin (Nord Est du pays). Deux jours plus tard, c’est autour du numéro deux de la CCPPC du Guizhou d’être visé par une enquête.
Depuis le 20e Congrès, il s’agit des 4e et 5e cadre de rang provincial a faire les frais de la “lutte contre la corruption”. Les précédents arrêtés sont le vice-gouvernement de la banque centrale (Fan Yifei), le directeur de l’Assemblée du Peuple de la province du Liaoning (Fu Chongwei), le n°2 de l’Assemblée du Peuple du Tibet (Ji Guogang).
Les trois astronautes Fei Junlong, Deng Qingming and Zhang Lu se préparent à s’envoler vers la Station Spatial chinoise pour une nouvelle mission. Les images du lancement ont largement inondé la toile.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »XPeng se lance dans les batteries ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Selon 36Kr, XPeng semble suivre la route tracée par Nio et se lancer dans le développement de batteries in house pour ses véhicules électriques. Pour ce faire, l’entreprise a recruté l’ancien directeur des batteries de BMW pour relever ce défi, Zhong Liang. Celui-ci a auparavant travaillé pour le coréen SK Innovation, avec qui Xpeng a aussi conclu un accord.
L’équipe batterie de XPeng comprend aujourd’hui une centaine d’employés et souhaite embarquer les premières batteries produites in house dans ses voitures d’ici 5 ans. De son côté, Nio compte 400 ingénieurs sur son équipe batterie et souhaite équiper ses véhicules dès 2024. Nio a en outre investi deux milliards de yuan dans sa filiale batterie et dispose d’une ligne de fabrication pilote à Hefei, prête pour la fin de l’année, pouvant équiper quelques centaines de véhicules.
Ces deux constructeurs ne sont pas les seuls à nourrir de telles ambitions : les autres constructeurs, Geely, Great Wall, etc. ont tous des plans similaires. SVOLT, la filiale de Great Wall Automotive, vise d’ailleurs une introduction en bourse prochaine. L’entreprise est valorisée à près de dix milliards de yuan.
Cet attrait des constructeurs pour le segment batterie s’explique notamment par l’importance de ces pièces en termes de coût. Éléments essentiels de la voiture de demain, elles déterminent l’essentiel de ses performances. Toutefois, vu les coûts de développement des batteries et de leur production – plusieurs centaines de millions d’euros pour une ligne d’assemblage – il est plus rentable de produire ces batteries en tablant sur des économies d’échelle. Or pour l’instant, Nio et Xpeng n’écoulent pas plus de quelques dizaines de véhicules par mois.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Les GAFAM licencient, TikTok recrute »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Alors que Twitter, Amazon, Facebook (Meta) réduisent leurs effectifs, seul TikTok va à contre-courant et recrute. Ces derniers temps, des RH de TikTok sont apparus sur les salons de l’emploi et se sont montrés proactifs pour attirer des talents. Le 20 novembre, le PDG de TikTok, Zhou Shouzhi, a annoncé vouloir recruter jusque 3 000 ingénieurs dans le monde entier au cours des trois prochaines années et agrandir la taille de son bureau de Mountain View, en Californie.
Si TikTok est un rouleau compresseur sur le plan commercial, l’entreprise n’a pas une bonne réputation en tant qu’employeur. « TikTok n’est pas l’entreprise préférée des talents de la Silicon Valley ». En termes de culture d’entreprise, le compte n’y est pas. TikTok est connu pour ses heures supplémentaires et demande aux employés de répondre aux appels après les heures de travail.
TikTok ne suit pas non plus en termes de salaires.. Chez Meta, par exemple, où les options sont relativement généreuses, un salarié avec 3 ans d’expérience peut rapidement passer au niveau 3/4 et gagner jusqu’à 150 000 dollars par an. Chez TikTok, en comptant les options, le même salarié ne touchera “que” 120.000 dollars par an.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Immobilier: en route vers la grande nationalisation »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]La China Securities Regulatory Commission a publié cinq mesures pour ajuster et optimiser le financement par actions des entreprises immobilières:
- Reprendre les fusions et acquisitions et soutenir le financement des sociétés immobilières cotées
- Reprendre le refinancement des sociétés immobilières cotées et des sociétés immobilières cotées
- Ajuster et améliorer les politiques de cotation des sociétés immobilières sur les marchés étrangers
- Favoriser les FPI dans la revitalisation du stock actifs des sociétés immobilières
- Bien jouer le rôle de fonds d’investissement en capital-investissement.
Initiés: ces mesures accroissent les canaux de financement disponibles des entreprises immobilières. Le but final est de permettre aux sociétés immobilières éligibles de se restructurer et de devenir publiques.
L’avis d’EastIsRed : l’Etat cherche à sécuriser les investissements massifs consentis par les banques (sous pression du gouvernement) pour éviter que leurs efforts soient perdus.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Conflit entre le Parti et l’Eglise »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]En 2018, après plusieurs mois voire années de négociations, le Vatican et la Chine signent un accord, dont les détails sont restés secrets au sujet de la nomination des évêques et la reconnaissance du Pape comme chef suprême de l’Eglise. Concrètement, l’enjeu était pour le Vatican d’être reconnu comme autorité de l’Eglise, avoir un contrôle sur la nomination des évêques et ainsi faciliter la reconnaissance d’une église souterraine fidèle à Rome en Chine.
Or, le weekend passé, le Vatican a révélé à Reuters s’être plaint des pressions de Pékin, qui a fait nommer un évêque sans le consentement de la Basilique Saint Pierre, dans un diocèse non reconnu du Jiangxi. Le Vatican a exprimé à la presse ses “regrets” et affirme que les actions de Pékin constituent un manquement à l’accord passé.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
