[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est une lettre hebdomadaire dédiée à l’actualité chinoise. Nous sélectionnons différents sujets sociétaux, économiques et diplomatiques dont peu relatés par la presse généraliste.
Nous avons le plaisir d’organiser une nouvelle conférence EastIsRed, sur le thème des semi-conducteurs! L’événement aura lieu à Sciences Po, le 1er décembre. Information et inscription sur wilout.
Une bonne lecture.
Bonne lecture!
Noé & Pierre[/vc_column_text][vc_empty_space height= »48px »][vc_single_image image= »23694″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_empty_space][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
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[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner alignment= »center »][vc_empty_space height= »18px »][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink »][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Zéro covid, encore et toujours »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Comment ne pas parler de la politique zéro COVID, alors qu’elle concentre les critiques, les incompréhensions et les colères. Alors que les cas explosent à Guangzhou et dans une moindre mesure à Pékin, les “dabai”, agents de l’état ou volontaires en combinaison de cosmonautes, font régner la terreur dans les quartiers touchés par le virus.
En fin de semaine passée, une rumeur issue d’une conférence de presse du Conseil des Affaires de l’Etat, sous entendant la mise en place d’un groupe de travail sur la réouverture du marché, a fait bondir les marchés financiers. Cette rumeur, basée sur deux tweets avec des captures d’écrans, a permis une appréciation de la bourse hongkongaise équivalent à près de 450 milliards de dollars. Malheureusement pour les investisseurs, samedi, les autorités ont démenti tout changement de politique.
Plus loin du capital et plus proche du quotidien sinistre des confinés, un drame en Mongolie intérieure concentre la colère populaire. Vendredi, une femme a été retrouvée morte après s’être lancée du haut d’un immeuble placé en confinement. L’affaire a vivement circulé sur les réseaux sociaux avant de provoquer, lundi, une réponse officielle. Un éditorial d’un journal local relativise le drame, rappelant que “dans l’ordre des choses, le zéro covid n’est pas si dur”. Ce papier a déclenché une tempête d’indignation sur internet.
Le zéro COVID est devenu un casse-tête pour les autorités à tous les échelons de l’administration. Les différents signaux des derniers jours montrent que le centre cherche – à tâtons – une stratégie de sortie. Or, cette stratégie est rendue compliquée par les faiblesses structurelles du système de santé chinois. Si la sortie du zéro COVID est attendue, il ne faudra pas être trop pressé.
Ce concours national, appelé guokao (国考), connaît une popularité record. Avec la perte de vitesse de l’économie chinoise, les jeunes cherchent en effet des positions plus stables, quitte à être moins payés. Quoi de mieux que de devenir fonctionnaire ?
Preuve de cet attrait renouvelé, le guokao 2023 compte 2.5 millions de candidats, soit 500.000 de plus que l’année précédente. En face de ces candidats, 37.000 positions sont à pourvoir. Toutes les positions ne sont pas toutes aussi populaires : l’Ouest du pays est demandé. Par exemple, 20.000 personnes ont postulé pour le poste de directeur de bureau de la préfecture de Ngari au Tibet, une préfecture pour le moins reculée avec une population totale de … 90.000 habitants.
Des crimes incongrus confessés par l’ancien vice-secrétaire de la ville de Quzhou (Zhejiang) ont fait les gros titres de la presse chinoise. L’ancien cadre, à la retraite depuis quatre ans, s’est rendu à la police pour expier son crime, à savoir : cacher pendant des années de l’or dans les ventres de canards, poulets ou poissons, ensuite placés au congélateur. Cette confession intervient dans le cadre d’une série de vidéo postée par l’agence de lutte contre la corruption, intitulée “L’avarice tisse une vie « troublée ».” (贪欲织就“困局”人生)
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »La fête des célibataires, symbole des difficultés économiques ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Tous les ans, la fête du “double 11” (双十一) donne lieu à une hausse record des ventes commerciales. Cette fête, permet à de nombreuses entreprises de se lancer dans des réductions records et publicités tapageuses pour attirer les consommateurs.
Mais cette année, l’ambiance est plus morose. Caixin a interrogé de nombreuses entreprises et leurs départements marketing partagent un constat : moins de budget pub, moins d’attentes en termes de résultat. Les entreprises du secteur cosmétiques risquent d’être les plus touchées par la baisse des ventes, alors que leurs résultats pour septembre sont déjà en baisse.
Le plus grande crainte de cette année reste la logistique : prises dans l’étau du zéro-COVID, les entreprises n’ont aucune certitude sur le déroulement des expéditions des colis. Comment s’assurer qu’un camion ne soit pas bloqué au milieu de la campagne à cause d’un cas de COVID déclaré dans un village traversé ?
Par ailleurs, l’immobilier se prépare à des ventes au rabais. Le secteur, morose depuis plus d’un an, cherche à dynamiser des ventes atones. A Shenzhen par exemple, certains appartements sont vendus avec des réductions allant jusqu’à 25% du prix original. Certains promoteurs offrent à d’éventuels acheteurs l’équipement électroménager de leur nouvel appartement.
Ces nouvelles ne doivent pas surprendre : le zéro COVID étrangle l’économie et la tendance des consommateurs est à l’attentisme. Les indicateurs économiques sont en berne et ce double onze est un nouveau symptôme du ralentissement économique du pays.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Des cochons sur 26 étages »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Voilà un projet qui risque de déplaire à L214 et autres associations protectrices du droit des animaux. Dans le comté de Bishidu, province du Hubei, un petit village anodin, un chantier de construction hors norme est à l’œuvre pour ériger un bâtiment de 26 étages. Il ne s’agit pas d’un nouveau bureau provincial, mais d’une usine à cochons. Le projet a surpris les riverains : un chauffeur de taxi, après avoir compris le but du projet, s’exclame “un bâtiment si haut et si neuf, même les cochons habitent dans de meilleures conditions que nous”.
Ce projet est étonnant à plusieurs égards : porté par une entreprise spécialiste du … ciment, ayant coûté près de 2 milliards de CNY, il promet d’élever 60.000 cochons par an à l’aide de “moyens high tech”. Le projet est hors norme : afin de garantir la productivité et limiter les risques de contamination, le staff peut rester sur site pendant plusieurs mois, avec interdiction de sortir si des cas de fièvre africaine du porc sont repérés dans la région.
Au-delà de la taille du projet, cette entreprise est marquante en ce qu’elle révèle des ambitions de certains industriels dans l’élevage. Après l’épidémie de grippe qui avait décimé 50% du cheptel porcin chinois en 2018-2019, l’industrie était à la peine. Encore aujourd’hui, elle est bien moins productive et rentable que les homologues étrangers.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »La fonderie Hua Hong s’apprête à faire une introduction en bourse »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Hua Hong est la deuxième fonderie chinoise la plus importante, après SMIC (Semiconductor Manufacturing International Corporation). Spécialisée dans des process et des nœuds plus matures (de 45 à 90+ nm), elle a connu un développement soutenu ces dernières années, entre autres grâce à l’aide de l’IMEC belge. Hua Hong est estimée à 2.5 milliards d’euros, ce qui ferait la troisième plus grosse entrée en bourse sur le STAR market dédié au valeur technologique.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Lituanie et Taïwan main dans la main contre la Chine »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]La Lituanie vient d’ouvrir un bureau de représentation à Taïwan. En réponse, Taïwan a promis d’investir plus de 10 millions d’euros (9,98 millions de dollars) dans la production de puces en Lituanie. C’est l’Institut de technologie et de recherche industrielles de Taïwan et le fabricant d’électronique lituanien Teltonique qui forment le cadre de cet investissement, avec pour but de renforcer les capacités de la technologie des semi-conducteurs dans le pays balte (selon Eric Huang, chef du bureau de représentation taïwanais).
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
