Passe Muraille n°122 – Plénum, méthaniers, immobilier et Russie
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[/vc_column_text][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »22641″ img_size= »medium » alignment= »center »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| » extra_class= »center-content »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][vc_empty_space][thb_title style= »style6″ title= »Les décorations du nouvel an chinois sont-elles acceptables ? « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Les « agents d’application de la réglementation de la gestion urbaine », plus simplement appelés, « chengguan (城管) » sont une cible favorite de la colère populaire. Il faut dire, cette « police de la gestion urbaine », n’a pas le statut de force de l’ordre et est souvent impliqué dans les basses besognes d’intimidation ou de nettoyage manu militari des vendeurs de rue. Ainsi, rien d’étonnant qu’une vidéo de ces agents arrachant des décorations du Nouvel An chinois dans le comté de Pei (Jiangsu) est devenue virale la semaine dernière. La controverse a pris de l’ampleur après que le journaliste indépendant à l’origine des images a révélé que des hommes « non identifiés » ont visité sa maison dans le Shandong au milieu de la nuit dans une tentative apparente de l’intimider et le forcer à supprimer la vidéo.
Les décorations ont été initialement détruites dans le cadre d’une campagne de “nettoyage de la bourgade” et mieux adhérer aux règlements d’une « ville civilisée » (文明城市), une désignation nationale convoitée. Le comté de Pei a publié une déclaration indiquant que la destruction des décorations était « irrespectueuse envers les coutumes populaires traditionnelles » et a annoncé que les personnes impliquées avaient été punies, mais n’a pas reconnu la tentative d’intimidation interprovinciale.
La discussion en ligne sur la controverse s’est concentrée sur les dangers auxquels les journalistes continuent de faire face et sur l’impunité apparente dont jouissent les chengguan, qui appliquent une vision de la « civilisation » qui est parfois en contradiction avec la tradition populaire.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Plénum à l’horizon »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Le 20e Congrès du PCC s’est tenu en octobre 2022. Depuis 1992, le Parti communiste réunit l’entièreté du comité central sept fois entre chaque congrès. Après une première session plénière tenue le 23 octobre 2022, le Bureau politique a annoncé mardi 21 février la date du second plénum, prévu du 26 au 28 février à Pékin.
Au programme de cette réunion, l’approfondissement de la réforme des institutions (深化机构改革). Le sujet n’est pas nouveau, en 2018, le Parti avait déjà réformé en profondeur les institutions, dans une logique de renforcement de l’emprise du PCC sur l’Etat. Selon la manoeuvre mise en place ces dernières années, il ne serait pas étonnant de voir apparaître une emphase supplémentaire sur la “sécurité” au détriment du “développement”.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Les codes santés sont-ils toujours en ligne ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Dans un éditorial, Caixin appelle les gouvernements locaux à désactiver dès que possible les passes sanitaires restantes. En effet, alors que ces codes sont officiellement “hors ligne« , plusieurs internautes et journalistes se sont rendus compte que les données n’avaient pas été supprimées et certaines activités toujours en ligne.
Certaines provinces sont plus réactives que d’autres. Mardi, le gouvernement provincial de Guangdong a annoncé qu’il supprimerait toutes les données liées à la Covid collectées à partir de l’application de code de santé provinciale. La suppression des données détenues à Guangdong a été effectuée jeudi, mais l’approche d’autres provinces sur la même question reste floue, suscitant l’inquiétude des experts juridiques et des membres du public.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Méthaniers : la Chine, la Corée et la France ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]A l’échelle planétaire, l’industrie de la construction navale chinoise est un behemoth. En 2020, les deux géants de l’industrie, la China State Shipbuilding Corporation (CSSC) et la China Shipbuilding Industry Corporation (CSIC) ont fusionné pour former un colosse, premier constructeur mondial, 20% la production planétaire et 110 milliards d’euros d’actifs. L’entreprise joue bien entendu un rôle important dans la construction de navires militaires, et plusieurs de ces entités ont été sanctionnées par le gouvernement américain en 2020.
Toutefois, la CSSC ne règne pas sans partage sur l’industrie mondiale, et si elle a accumulé une position dominante dans le domaine des vraquiers et autres portes conteneurs, la compétition est rude. Les principaux adversaires sont les chantiers navals coréens, notamment sur le segment très valorisé des méthaniers. Ces navires, complexes à construire et à la valeur toujours croissante – 230 millions d’euros pour un navire de dernière génération, sont au centre d’une compétition entre la Chine et la Corée du Sud.
En effet, si la CSSC lorgne sur ce lucratif marché, elle ne dispose pour l’instant que d’un seul chantier naval en mesure de produire ces navires, celui de Hudong Zhonghua (沪东中华), à Shanghai. Celui-ci a pour l’instant une capacité de 5 navires par an. Une capacité similaire pour les chantiers coréens, mais qui ont une expérience plus ancienne dans ce sous segment de l’industrie. Une différence se joue dans le cycle de production : 21 mois entre commande et livraison sur le chantier chinois, 18 mois sur le chantier coréen.
Des entreprises françaises jouent un rôle important dans cette compétition que se livrent Coréens et Chinois. La technologie clé des méthaniers est celle des cuves, qui maintiennent le gaz dans son état liquide. Ces cuves nécessitent des membres basées sur une technologie élaborée par l’entreprise française GTT. Les chantiers navals prétendant au marché des méthaniers doivent ainsi être certifiés par cette entreprise. Un enjeu majeur alors qu’autres chantiers chinois cherchent à entrer sur ce marché.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Renforcer le travail inter-agence »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]De par sa taille, ses structures administratives et le fonctionnement de l’Etat, la Chine est bien moins centralisée qu’il n’y paraît. Ainsi, un enjeu permanent pour les autorités est la coordination des différents ministères et agences de l’Etat et ainsi faciliter l’action publique.
Ainsi, le Bureau général du Conseil d’État a émis une instruction visant à établir un mécanisme de coordination entre les départements. Le document, dans son jargon administratif habituel, prévoit la mise en place d’un système de partage des priorités. En d’autres termes, chaque administration renseignera dans un système commun ses priorités de travail administratif, afin de permettre une coordination avec les autres. Reste à voir si cette annonce sera suivie d’effet.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »AiQiYi fait face à un révolte des usagers »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]AiQiYi est à mi-chemin entre Youtube et Netflix. Comprenant un service de vidéo à la demande, l’entreprise a récemment cherché à “optimiser” les règles liées au partage de compte et au nombre d’appareils pouvant être simultanément connectés. Il y a quelques jours, AiQiYi a notamment tenté de restreindre ces fonctionnalités à des membres “gold”. De même, selon ce projet de règles, seuls ces utilisateurs pouvaient projeter en HD (sur un autre écran) leur visionnage en cours.
Ces nouvelles règles ont bien entendu provoqué un tollé parmi les utilisateurs de la plateforme. L’entreprise a même été attaquée, début janvier, devant un tribunal pékinois pour ces restrictions. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’AiQiYi essaie de tirer parti de ses utilisateurs. En 2017, un autre utilisateur avait attaqué la plateforme pour des faits similaires.
Ce fait divers illustre la pression que subissent les plateformes de contenus, à l’étranger comme en Chine. Aiqiyi, Tencent videos, Bilibili se livre une guerre sans merci pour conserver leurs audiences et abonnés. La situation est d’autant plus critique que les géants de la vidéo à la demande chinoise ont dépensé des milliards d’euros en contenus, mais pour des retours sur investissements relativement faibles. Fin 2021, Ai Qi Yi avait dû licencier près de 20% de ses employés.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »La Chine multiplie les mesures immobilières pour restaurer le secteur »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]La Banque du Peuple de Chine (PBoC), lors d’une réunion, a souligné la nécessité de mettre en œuvre des modalités de prêts différenciées pour l’immobilier en Chine. Le secteur, vital pour l’économie et la stabilité du pays, peine encore à remonter la pente. En réaction, les mesures se sont multipliées cette semaine.
Certaines provinces, comme le Shandong ou l’Anhui, déclarent désormais vouloir piloter explicitement les ventes des biens immobiliers construits et non alloués. Autrement dit, si le privé échoue, le public doit prendre le relais pour assurer la mission essentielle de faire tourner le moteur immobilier. La présence d’un garant étatique peut également faciliter la confiance des investisseurs.
Des banques, par ailleurs, étudient de nouvelles formes de prêts. Ainsi, la Banque agricole de Chine invente le prêt Lianxindai (连心贷), permettant des prêts partagés (in solidum) entre concubins, sans nécessité de présenter un certificat de mariage. Une augmentation, donc, des risques de défaut de paiement en cas de mésentente, que les institutions de prêts chinoises semblent de plus en plus enclines à assumer.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row] [vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Wang Yi en Russie: qu’en retenir ? « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Le ministre des Affaires étrangères chinois a posé ses valises à Moscou le 20, et n’exclut pas de rencontrer le dirigeant de la Russie. En choc préliminaire: l’absence criante d’écho de cette visite dans la presse chinoise. Le 21, Wang Yi rencontre Nikolai Patrushev, secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, et en profite pour rappeler que “l’amitié sino-russe est aussi solide qu’un roc” et “résistera à toutes les vicissitudes internationales”.
L’homologue russe a, quant à lui, affirmé son soutien vis-à-vis des questions de Taiwan, du Xinjiang, du Tibet et de Hong Kong “utilisées par l’Occident pour diviser la Chine”. Mais cet exercice de soumission au discours ambiant chinois ne porte pas encore exactement ses fruits. La Chine reste en retrait d’un conflit qui l’intéresse finalement assez peu.
Pour Song Wendi, maître de conférences à l’École d’Asie et du Pacifique de l’Université nationale australienne, “Pékin montre à l’Occident que la Chine a encore les ressources et l’énergie pour compliquer les problèmes de sécurité régionale que l’Occident veut résoudre. C’est une démonstration des ressources diplomatiques et de la force stratégique de la Chine”. Autrement dit, la Chine se sert de son cavalier fou, la Russie, pour pousser ses pions à l’égard de l’occident.
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
