[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est une lettre hebdomadaire dédiée à l’actualité chinoise. Nous sélectionnons différents sujets sociétaux, économiques et diplomatiques dont peu relatés par la presse généraliste.
Une bonne lecture.
Bonne lecture!
Noé & Pierre[/vc_column_text][vc_empty_space height= »48px »][vc_single_image image= »22548″ img_size= »medium » alignment= »center »][vc_empty_space][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Sommaire
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[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner alignment= »center »][vc_empty_space height= »18px »][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][vc_column][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink »][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »20e Congrès – les dés sont jetés »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Les Congrès du Parti communiste chinois sont des moments attendus : les parieurs s’en donnent à coeur joie et les commentateurs font étalage de l’étendue de leurs connaissances. Nous l’avons dit plusieurs fois : chez EastIsRed, nous faisons le choix de l’humilité et de la réserve. Ainsi, après le “guide des guides” du Congrès publié la semaine passée, nous avons analysé le discours de Xi Jinping dimanche. Un discours convenu, où se mélange le triomphalisme, un sentiment d’être assiégé – “complexe de la citadelle assiégée” version chinoise ? – et des ambitions globales.
Nous reviendrons sur tous ces éléments dans un article post-Congrès ; en attendant, intéressons-nous à la propagande. Les journaux officiels sont uniformes ces derniers jours. Lundi 17, chaque “une” est occupée par le résumé du discours de Xi au Congrès. CCTV, qui a changé la page d’accueil de son site pour consacrer davantage de place au Congrès, reprend le discours en entier. Il en va de même pour Xinhua. Jusqu’ici rien de nouveau sous le soleil.
Mardi 18 octobre, les premières pages sont consacrées aux activités des membres du Politburo. Chaque membre du bureau politique se joint à une délégation régionale de membre du Parti pour des discussions – entendez un discours. Xi Jinping a rejoint la délégation du Guangxi, Li Keqiang celle du Gansu, Li Zhanshu celle du Sichuan, Wang Yang celle du Tibet, Wang Huning celle du Guizhou, Zhao Leji celle du Mongolie intérieure et Han Zheng celle de Hainan. L’important n’est pas tant la délégation que ce qu’ils disent : à cet égard, 16 sur 21 ont mentionné les “deux confirmations” dans leur discours (两个确立).
Enfin, plusieurs journaux étrangers ont commencé à faire état de fuite. Le Wall Street Journal se base sur des “sources proches du pouvoir” et émet l’hypothèse de Li Qiang (le maire de Shanghai) en Premier ministre (!), tandis que Li Xi (à la tête de la province du Guangdong) serait le nouveau directeur de la Commission Centrale pour l’Inspection de Discipline. Le South China Morning Post est plus mesuré : parle de changement “majeur” à la tête du leadership sans pour autant donner de noms précis.
En attendant la fin de la semaine, laissons nous bercer par le verbiage de la propagande, sortez les confiseries et laissez vous tenter par les paris sportifs. Vous pouvez nous envoyer vos paris sur la composition du Politburo par email !
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Pont de Sitong, une révolte inédite »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Dans les jours qui ont mené au Congrès, un événement a embrasé Twitter. A l’heure de pointe matinale, sur le pont de Sitong (四通桥), dans le quartier de Haidian à Pékin, un homme, habillé en ouvrier de chantier, allume un feu de pneu et étend deux banderoles aux slogans inédits.
“Dites non aux tests PCR, oui aux repas. Non à l’enfermement, oui à la liberté… Ne soyez pas un esclave, soyez un citoyen.” et l’autre “Faites la grève. Chassez le dictateur et traître national Xi Jinping.”
Survenu quelques jours avant l’événement politique le plus important de l’année, cet « incident » est significatif. Symbole d’un mécontentement réel bien que difficile à quantifier, elle résonne comme une anomalie dans la Chine du Xi Jinping. Plus surprenant mais signe des fissures dans l’appareil de censure chinois, l’homme aurait fait des émules dans le reste de la Chine.
Des cas de Covid-19 ont été détectés dans un grand centre commercial de Shanghai, district de Minhang. Dans la foulée, 28 cas d’infections asymptomatiques ont été découverts dans la ville. Des mesures sanitaires sont en cours dans 4 districts de Shanghai. Selon l’agence de presse centrale de Taïwan, 25 000 résidents de Shanghai ont reçu un code rouge, signifiant que leurs déplacements et sorties seront désormais limités, et qu’ils resteront 7 jours en isolement. Un vidéaste chinois a filmé la nouvelle situation de Shanghaï et les blocus qui se sont mis en place dans la ville.
La semaine passée, nous expliquions les grandes lignes des nouvelles sanctions américaines, d’une ampleur inédite, qui frappent l’industrie chinoise des semi-conducteurs. Ce nouvel opus dans le conflit technologique opposant les Etats-Unis et la Chine promet d’ores et déjà de causer d’énormes dégâts aux entreprises des deux pays. A court terme, les entreprises chinoises auront de nombreuses difficultés à réaliser certains composants, faute d’accès aux machines, mais aussi logiciels et talents.
Cette question des talents est centrale dans l’industrie des semi-conducteurs. Or, un élément crucial de ces nouvelles sanctions concerne les individus détenteurs d’une nationalité américaine : ceux-ci pourraient se voir sanctionnés s’ils travaillent pour des entreprises ou dans des secteurs couverts dans les nouvelles décisions américaines. Ces personnes doivent désormais demander un permis pour exercer, or plusieurs dizaines de cadres dans les startups ou entreprises de semi-conducteurs chinoises sont concernés. Certains auraient déjà démissionnés voire même quitté le pays.
Bien sûr, les entreprises américaines sont également fortement impactées par ces sanctions. Les trois grands fabricants d’équipement (Applied Materials, Lam Research & KLA) réalisent respectivement 33%, 35% et 26% de leurs chiffres d’affaires en Chine.. Dès le 10 octobre, LAM et consoeurs suspendaient la livraison de matériels. Pour des entreprises comme ChangXin memory or YMTZ, ces annonces vont sérieusement compliquer la production des nouvelles générations de mémoires. Cette dernière entreprise a par ailleurs été lâchée par Apple, qui avait pourtant passé de longues années à l’aider à l’élever à ses standards de production.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Bytedance retire son nouveau réseau social au bout de 3 mois »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]L’application “Party Island” (派对岛) était le nouveau produit de Bytedance, lancé en juillet. Sorte de Métaverse sans être un, Party Island devait être un lieu virtuel pour que des communautés se retrouvent et échangent à travers des avatars et participent à des activités en ligne. Pourtant, sitôt mise en ligne, l’application a dû être retirée “pour des raisons de sécurité”. Dans la foulée, les équipes consacrées au développement de cette application ont été réduites. Ce n’est pas le premier déboire de Bytedance sur ce segment. L’année dernière, Feiliao (飞聊), un autre réseau social basé sur Toutiao (l’application d’information) avait déjà dû être retirée des app stores.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Davantage de lignes aériennes internationales réouvertes »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]L’application “Party Island” (派对岛) était le nouveau produit de Bytedance, lancé en juillet. Sorte de Métaverse sans être un, Party Island devait être un lieu virtuel pour que des communautés se retrouvent et échangent à travers des avatars et participent à des activités en ligne. Pourtant, sitôt mise en ligne, l’application a dû être retirée “pour des raisons de sécurité”. Dans la foulée, les équipes consacrées au développement de cette application ont été réduites. Ce n’est pas le premier déboire de Bytedance sur ce segment. L’année dernière, Feiliao (飞聊), un autre réseau social basé sur Toutiao (l’application d’information) avait déjà dû être retirée des app stores.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »L’Action extérieure de l’UE veut plus d’indépendance vis-à-vis de la Chine »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Le Bureau de l’UE pour l’action extérieure (EEAS) a rédigé un document recommandant aux États membres de l’UE de diversifier leurs chaînes d’approvisionnement et de cesser de dépendre de la Chine. L’UE doit repenser son attitude envers la Chine et la traiter comme un « concurrent total » avec des « domaines d’engagement potentiel limités, selon le document signé par les ministres des affaires étrangères européens. C’est un changement à 180° depuis 2019, quand le même service décrivait la Chine comme « un partenaire stratégique de l’UE pour relever les défis mondiaux et internationaux« . La Chine a regretté cette nouvelle position. [/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
