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Passe-Muraille n°150 – Conflit au M.O, extraditions illégales, remaniements.

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La Chine et le conflit Israélo-Palestinien

Si beaucoup cherchent à “révéler” une position de la Chine à l’aune de ce conflit, cette dernière est en adéquation avec la tradition chinoise sur la scène internationale.

  • Le ministre des Affaires étrangères a renouvelé le souhait chinois de voir la solution à deux Etats aboutir, et les pourparlers de paix reprendre entre les deux parties.
  • Selon Yuval Waks, ambassadeur israélien en Chine, Israël espérait une condamnation plus claire de Pékin. En effet, à l’image de nos glorieux camarades de la LFI, le PCC refuse de considérer le Hamas comme une organisation terroriste.
  • Lundi 09 octobre, le chef de la majorité au Sénat américain, Chuck Schumer, a directement demandé à XJP une condamnation plus ferme du Hamas.
  • 3 citoyens chinois ont été tués par le Hamas, deux sont portés disparus [Waijiaobu].
  • Une citoyenne israélienne d’origine chinoise [Noa] a été enlevée par le Hamas dans une vidéo très diffusée sur les réseaux. L’ambassade d’Israël en Chine a écrit sur Weibo : « Noa est une Sino-Israélienne. Noa assistait à un festival de musique pour la paix dans le sud d’Israël lorsque des terroristes du Hamas l’ont kidnappée et traînée d’Israël à Gaza. Elle est une femme, une sœur et une amie…« . La Chine suit ainsi sa politique de renforcement de son lien avec les étrangers d’origine chinoise.
  • Wang Yi, ministre des Affaires étrangères, a rencontré son homologue Iranien et les représentants de la Ligue Arabe. Sa position: Israël doit respecter le droit humanitaire, et la Chine “soutient la juste cause palestinienne”.
  • Le 15 octobre, le secrétaire d’État américain Blinken a demandé à Wang Yi d’user de son influence pour empêcher la propagation du conflit, en dissuadant l’Iran de se mêler au conflit.

A noter que la propagande et les “trolls” du PCC soutiennent la Palestine sur l’internet chinois. C’est aussi le cas, indirectement, d’un grand nombre d’universitaires influents en Chine [voir ChinaMed].

La Chine poursuit sa politique d’équilibriste et de soutient formelle aux causes décoloniales. Ses relations avec ses voisins directs, comme le Pakistan ou l’Iran, en dépendent. Elle cherche ainsi à profiter de la crise pour renforcer ses positions internationales, mais a manqué l’opportunité de paraître comme un acteur fort en faveur des Droits Humains dans les premiers jours de la crise.

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