[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][thb_title style= »style7″ title= »Editorial »][vc_column_text animation= »animation fade-in »]Le Passe Muraille est une lettre hebdomadaire dédiée à l’actualité chinoise à partir de sources premières.
Une bonne lecture.
Bonne lecture!
Pierre & Noé [/vc_column_text][vc_empty_space height= »48px »][vc_single_image image= »24549″ img_size= »medium »][vc_empty_space][vc_text_separator][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Sommaire
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Diplomatie et militaire
[/vc_column_text][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_empty_space height= »18px »][vc_column_text]Des questions ? Nous apportons les réponses.
[/vc_column_text][thb_button link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdomestiques »][vc_column][vc_row_inner el_id= »FocusInterieur »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Les priorités 2023 du travail rural « ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Comme chaque année depuis près de 20 ans, le gouvernement central publie son “document central n°1”, traditionnellement réservé aux “trois problèmes ruraux” (三农). Le terme, inventé à la fin des années 1990, désigne les problèmes agricoles, les problèmes ruraux (liés aux conditions de développement des villages) et enfin la question paysanne (revenus et conditions de vie). Mais quelles sont les spécificités de l’édition 2023 de ce document ?
- Première priorité : la production de grain. L’objectif est de maintenir une production suffisante (estimée à 1.3 trilliards de jin – 1 “jin” correspond à 500g). Une mesure essentielle pour préserver tant la sécurité alimentaire du pays que d’assurer un revenu aux agriculteurs.
- Second point : la diversification des cultures. En s’adaptant aux différentes régions, l’objectif est de formuler des plans encourageant l’intégration des différentes industries alimentaires (élevage, pêche, etc.).
- En troisième position : la protection des terres arables. Au-delà de la sécheresse qu’a connu le pays durant l’été 2022, les sols chinois sont particulièrement pollués et en danger. Dans le Nord-Est, les sols noirs riches et propices à l’agriculture doivent être “rigoureusement protégés” notamment contre l’extraction illégale.
- Autre élément : les programmes de semences et élevages. Le document appelle à la poursuite des travaux sur les OGM mais aussi aux expérimentations génétiques sur les animaux d’élevages.
Le document comprend en tout 8 sections et 33 articles, parmi les éléments restants nous nous devons de souligner la poursuite des mesures de lutte contre la pauvreté. Les autorités anticipent d’ailleurs des mesures de soutien aux plus précaires, pour s’assurer qu’ils ne “retombent pas dans la pauvreté”. Enfin, le document mentionne le terme de “campagnes harmonieuses”, qui indiquent la prise en compte de la sécurité publique dans les milieux ruraux. Sur ce sujet, voir l’excellente traduction du CDT sur le programme Sharp Eyes.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »L’administration chinoise, plus intrusive que jamais« ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Une fois n’est pas coutume, nous ouvrons le Passe Muraille aux publications académiques. Dans un récent article, Taisu Zhang s’interroge sur l’expansion inédite de la bureaucratie chinoise pendant l’épidémie de la Covid-19. En effet, Taisu Zhang défend l’idée que la pandémie de Covid-19 a marqué le début de l’une des plus grandes expansions de capacité administrative dans l’histoire moderne de la Chine. Celle-ci a permis au gouvernement chinois de suivre et de contrôler les activités individuelles avec une précision jamais vue auparavant. Bien que certaines de ces mesures aient été prises en urgence pour faire face à la pandémie, elles ont été pérennisées par l’élaboration de lois et de politiques généralisées, transformant ainsi durablement la relation entre le gouvernement chinois et sa population.
Point particulièrement intéressant, Taisu Zhang explique que l’État-Parti a délégué des pouvoirs considérables d’application de la loi administrative et de collecte d’informations à deux niveaux de gouvernement urbain – le « sous-district » et en dessous, la « communauté de quartier » – qui étaient auparavant marginalisés sur le plan institutionnel. Signe que ce développement n’est pas un trait commun des régimes autoritaires, cette expansion des pouvoirs coercitifs des “autorités du quotidien” n’a pas été observée en Russie, en Turquie, à Singapour ou au Vietnam.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Manifestations contre une réforme des systèmes de pensions« ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Mercredi 8 février, plusieurs centaines de retraités se sont rassemblés devant les bureaux du gouvernement municipal à Wuhan pour faire part de leur mécontentement envers la réforme de l’assurance maladie locale. Sans entrer dans le détail du complexe mécanisme de sécurité social chinois, la réforme prévoyait qu’une part substantielle de la pension versée aux retraités serait retirée, une perte pouvant se chiffrer à plusieurs centaines de yuan par an. Une somme non négligeable pour de nombreux retraités précaires.
En décembre, un groupe de retraités dans la grande ville du sud de Guangzhou avait aussi protesté contre la décision du gouvernement local de réduire la part des fonds d’assurance médicale déposés dans leurs comptes personnels. Des rumeurs avaient circulé, propageant l’idée que les retraités cantonais ont réussi à défendre leurs droits, mais les autorités ont nié ces rumeurs et ont confirmé que la mise en œuvre de la politique est restée inchangée.
« Les gens de Wuhan et de Guangzhou sont plus revendicatifs », a déclaré une source familière du système d’assurance maladie de Wuhan à Caixin, notant que la mise en œuvre de la politique « les affecte grandement ». Ces conflits ont émergé après que la Chine ait déclenché une restructuration de son système d’assurance maladie longuement discutée en 2020.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Passion OpenAI & ChatGPT« ][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Cela a été dit et décrit, mais la Chine connaît actuellement une passion, un engouement financier et technologique pour ChatGPT. Les entreprises de la tech chinoises, les startups mais aussi les autorités ont sorti les grands moyens pour élaborer un équivalent chinois à la fameuse IA américaine. L’engouement est tel qu’une bulle spéculative est en train d’enfler sur les places boursières chinoises.
Mais cette ambition ne garantit pas la réussite, et les obstacles à franchir sont nombreux. Tout d’abord, l’un des principaux problèmes auxquels la Chine est confrontée dans le développement de son propre ChatGPT est le manque de données d’entraînement de haute qualité. Les modèles de traitement du langage naturel comme le GPT-3 ont besoin de quantités massives de données textuelles pour apprendre et générer des réponses de haute qualité.
Mais au-delà des difficultés techniques se pose la question de la “sécurité politique” d’une intelligence artificielle comme ChatGPT en Chine. En effet, le risque pour une entreprise qui publie une application similaire serait que son IA répondent à des questions politiques de manière problématique. Imaginons une question sur la nature autoritaire du pouvoir chinois et surtout son dirigeant, comment l’IA peut-elle répondre ?
Ainsi, avant toute publication d’une IA comme ChatGPT en Chine, l’entreprise à l’origine du projet se doit de vérifier et anticiper les risques politiques.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Economie »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Economie & industries »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusEco »][vc_column_inner][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Les finances publiques en question »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]Les dépenses locales pour contenir le virus et vacciner la population ont atteint des dizaines de milliards d’euros au cours de l’année 2022, selon des calculs de Caixin basés sur des données gouvernementales. La province commerciale du sud Guangdong, la plus peuplée de Chine avec 127 millions de personnes, est en tête de liste avec 10,5 milliards d’euros de dépenses. La province côtière de l’est, Zhejiang, qui compte 65,4 millions d’habitants, a déclaré que les coûts liés à la lutte contre la pandémie s’élevaient à 5.9 milliards d’euros. Beijing a quant à elle dépensé près de 4.1 milliards d’euros.
Les autorités locales ont calculé les dépenses de différentes manières. Alors que Beijing, Zhejiang et Guangdong ont regroupé tous les coûts provenant de différents niveaux de gouvernement, certaines localités, notamment Shanghai, Jilin et la Mongolie intérieure, n’ont signalé que les dépenses du gouvernement de niveau provincial.
Mais alors que l’année 2022 a été particulièrement rude pour les provinces manufacturières de la côte, les provinces riches en ressources minières ont connu une excellente année fiscale. Ainsi, la province riche en charbon de Shanxi a enregistré des revenus fiscaux de près de 50,6 milliards d’euros. Les autres régions disposant d’importantes réserves minières, comme la Mongolie intérieure, le Shaanxi ou encore le Xinjiang ont également obtenu de bons résultats fiscaux.
Ces chiffres sont d’autant plus intéressants que les finances publiques locales sont sous pression depuis des années à cause du service de la dette. Dans un récent podcast, Victor Shih, professeur à l’Université de Californie San Diego, avance que près de 30% des revenus provinciaux sont destinés au remboursement des intérêts sur la dette.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner alignment= »center »][vc_column_text]Etudes, monitoring, formation : découvrez nos services[/vc_column_text][thb_button animation= »animation right-to-left-3d » link= »url:https%3A%2F%2Feastisred.fr%2Fservices%2F|title:Essayez%20nos%20solutions|target:%20_blank| »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »Affairesdiplomatiques »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Diplomatie & militaire »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusDiplomatique »][vc_column_inner][thb_title style= »style6″ title= »Le chef du football chinois arrêté »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Chen Xuyuan, président de l’Association chinoise de football et secrétaire adjoint du comité du parti, fait l’objet d’une enquête pour de graves violations de la discipline et de la loi, selon les autorités chinoises.
Cette arrestation s’inscrit dans une série plus large: Li Tie, l’ancien entraîneur-chef de l’équipe nationale chinoise de football masculin, a fait l’objet d’une enquête le 26 novembre de l’année dernière pour de graves violations présumées de la loi, déclenchant une vague de purges dans le football chinois. Le 19 janvier de cette année, Liu Yi, l’ancien secrétaire général de l’Association chinoise de football, et Chen Yongliang, l’ancien secrétaire général adjoint exécutif, ont fait l’objet d’une enquête pour de graves violations présumées de la loi et de la discipline.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Philippine : les gardes-côtes chinois accusé d’emploi de laser militaires »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Selon les autorités des Philippines, les garde-côtes chinois auraient tiré des « lasers militaires » sur le personnel à bord d’un navire philippin, à deux reprises près de Ren’ai Reef dans les îles Nansha. Ces lasers ont aveuglé temporairement l’équipage touché. Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que le navire des garde-côtes chinois protégeait la souveraineté et l’ordre maritime de la Chine conformément à la loi, et les opérations sur place ont été “professionnelles et sobres”.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »L’Irlande ne sera plus le refuge des riches chinois »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]
Selon Bloomberg, le ministère irlandais de la Justice a publié mardi 14 février une déclaration indiquant qu’il n’accepterait plus les demandes de visa dit “dorés” après le 15 février. Selon le gouvernement irlandais, ce programme de visas spécifique a apporté environ 1,25 milliard d’euros d’investissements en Irlande en tout et pour tout. Il conditionnait l’octroi du visa à une somme à investir dans le pays.
[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row]
