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Passe Muraille n°65 – semaine du 1 juin

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Passe Muraille n°65 – semaine du 1 juin

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Un Passe Muraille un peu court, car l’actualité continentale de la semaine n’est pas si développée. Pas de commentaires particuliers cette semaine non plus. Une recommandation toutefois, en mémoire au massacre du 4 juin 1989, cette belle “élégie” de Li Zhi (李志)

Nous remercions Quentin Genaille, qui rédige la partie « relations sino-européennes » et Clémence de Gail pour la relecture.

Bonne lecture,

Pierre, directeur d’EastIsRed, rédacteur du Passe Muraille

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Sommaire

Affaires intérieures

L’essentiel

Affaires économiques

L’essentiel

Brèves

Industries & Technologies

L’essentiel

Affaires diplomatiques

L’essentiel

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En début de semaine, le président Xi a tenu une réunion lors de laquelle il a insisté sur la nécessité de réformer le système de santé et de construire “un système de santé publique à même de protéger la vie des gens”. En particulier, Xi a souligné le besoin urgent de renforcer la capacité de surveillance et d’alerte précoce des épidémies et des urgences de santé publique, et d’arriver à un meilleur mécanisme de surveillance des maladies de causes inconnues et des incidents sanitaires anormaux. Les déclarations du président mettent également l’accent sur le besoin d’allier expertise scientifique et mobilisation de ressources pour lutter efficacement contre les épidémies, comme l’a montré l’expérience de la gestion de la crise du COVID. Notons que la Chine est censée avoir réformé son système d’alerte avancé en cas de menace épidémique après l’épidémie de SARS en 2003. Que va-t-il sortir de ces appels à réforme ?

Associated Press a publié cette semaine des révélations intéressantes sur les origines du dysfonctionnement de l’administration chinoise au début de l’épidémie. Selon les informations obtenues par l’agence américaine, l’OMS qui a chanté les louanges de la Chine sur la scène internationale était frustrée en privée du peu d’informations reçues et de la lenteur à laquelle les nouvelles données sur la maladie lui étaient transmises. La Chine aurait ainsi attendu plus d’une semaine avant de transmettre le génome décodé aux autorités sanitaire internationales. L’article pose plusieurs questions sur la stratégie risquée de l’OMS de cajoler la Chine pour accéder à davantage d’informations sur l’épidémie. Enfin, les révélations d’AP offrent des indices sur certaines raisons qui peuvent expliquer l’absence de partage d’informations et la censure de différents résultats de séquençage début janvier : la rivalité entre certains laboratoires et le Centre De Contrôle des maladies (CDC). En effet, les scientifiques de ce dernier sont en rivalité tant entre eux qu’avec les autres scientifiques, dans une course afin de publier les résultats au plus vite. Ainsi le CDC aurait voulu s’assurer que ses équipes (ou l’une d’entre elles) publient les résultats en premier.

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Le journal “New Capital” (新京报) a publié en début de semaine les résultats d’une étude portant sur les destinations des étudiants des meilleures universités du pays. L’article, illustré par plusieurs graphiques montre que les étudiants des universités du Guangdong et de Shanghai sont les plus susceptibles de rester dans ces deux provinces. Le Guangdong est aussi le deuxième choix de nombreux étudiants diplômés des universités d’autres provinces. A l’inverse, les étudiants du Henan sont plus susceptibles de partir dans d’autres provinces pour travailler.

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En mars, de nombreux économistes ou chefs d’entreprises anticipaient un rebond net de la consommation une fois l’épidémie passée. Cette consommation impulsive aurait alors permis de relancer l’économie. On se rend aujourd’hui compte que cette reprise massive était illusoire. Les chiffres des vacances du 1er mai (5 jours de vacances) sont un bon exemple : le nombre de touriste représentaittseulement 60% de celui de l’année dernière, et le nombre de passager dans les transports seulement 45% du chiffre de l’année précédente. Selon Huxiu, le problème est plus général: la demande chinoise montre des signes de fatigue. Depuis deux ans déjà, on observe que la croissance de la consommation ralentit depuis deux ans déjà. Cette faiblesse peut s’expliquer d’une part par la dette des ménages chinois, qui est parmi les plus élevée au monde. Elle atteint désormais des niveaux comparables à celle des ménages américains avant la crise financière de 2008. D’autre part, l’explosion du e-commerce a eu pour effet de capter une grande partie des dépenses de la population.

Ainsi, l’épidémie a porté un coup décisif à une consommation déjà amoindrie. Selon une étude d’un centre de recherche de l’université Renmin, 70% des salariés chinois pensent que leur salaire va baisser à la suite de l’épidémie et la majorité d’entre eux pense pouvoir maintenir leur niveau de consommation pendant seulement 3 mois. Une chute de la consommation serait dommageable aux millions de TPE et micro-entreprises chinoises, qui représentent 85% du total des entreprises. Pour cette raison, Pékin a fait le choix de distribuer les coupons de consommation dont nous avons déjà parlé dans d’anciens Passe Muraille. Selon Huxiu, cette stratégie est meilleure car elle permet de soutenir la consommation, là où des “subventions” à l’américaine ne garantissent pas une consommation accrue des ménages.

Ces coupons sont désormais utilisés dans la majorité des villes chinoises. Pékin a rejoint la danse le 6 juin avec des milliards de RMB distribués notamment aux particuliers, coupons devant être utilisés dans des magasins ou des restaurants participants à l’opération. Si Hangzhou fut la ville pionnière des coupons consommation, de nombreuses villes ont adopté cet outil pour booster la consommation en particulier lors de la crise financière de 2008-2009 – voir notamment le tableau dans l’article. Les résultats seraient probants : à Hangzhou, lors de la première vague de coupons lancés le 27 mars, une moyenne de 35 yuan investis a “provoqué” près de 130 yuan de dépensés par les particuliers, soit un effet d’entraînement de 3,5. Néanmoins le recours aux coupons consommation ne fait pas l’unanimité, ou plutôt suscite des interrogations.

En effet, certains chercheurs et économistes se posent des question sur l’utilité à long terme de ces outils. Pour certains, les coupons risquent simplement d’accroître la consommation à court terme, dans la mesure où les dépenses qui auraient pu être réparties sur l’année le sont désormais dans une période de temps plus courte. Ainsi, ces coupons ne seraient qu’un moyen pour les gouvernements locaux de stabiliser l’économie locale, de lutter contre le chômage. Dans tous les cas, Pékin mise une grande partie de sa relance de la consommation sur ces coupons.

[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner el_id= »BrèvesEco »][vc_column_inner][thb_title style= »style5″ title= »Brèves »][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Où sont le 600 millions vivant avec moins de 1000 CNY par mois ? »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]

Li Keqiang a annoncé la semaine dernière que 600 millions de personnes vivent toujours avec environ 1000 RMB par mois. La question que se pose Caixin est : qui sont-ils, où sont-ils ? Dans un remarquable article, le journal décompose les chiffres des revenus chinois. Notons que les chiffres exprimés sont ceux du revenu disponible mensuel, après déduction des taxes et autres frais d’assurance. Si on décompose ces chiffres : 5,4 millions de personnes n’ont aucun revenu, 220 millions disposent de moins de 500 RMB par mois, 420 millions de moins 800 RMB et 550 millions de moins de 1000 RMB. Toujours selon le même article, si on considère le nombre de personne disposant de moins de 2000 RMB par mois, celui-ci s’élève à près de 900 millions de personnes. Sur le plan géographique, la majorité des 600 millions de personnes au revenu inférieur à 1000 RMB habituent à la campagne (75%)  et résident à près de 70% dans la région centrale ou à l’Ouest du pays. (中部和西部). Enfin, les personnes qui disposent d’un revenu disponible mensuel supérieur à 5000 RMB ne sont que 70 millions dans le pays.

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Les conséquences des nouvelles restrictions américaines vont-elles peser sur SMIC, principale fonderie de circuits intégrés chinoise ? C’est une éventualité, si l’on s’en réfère à un article paru dans DailyIC. En effet, l’entreprise reste dépendante des équipements de production fabriqués par des entreprises américaines, comme AMAT ou LAM. Si SMIC veut fournir Huawei, alors elle devra demander une licence pour se procurer lesdits équipements auprès de ces entreprises. Ainsi, en mars, aurait entamé une procédure pour acheter des équipements au prix fort, afin de continuer la modernisation de ces lignes de production. Par ailleurs, dans le rapport qu’elle a fourni aux autorités des marchés financiers chinois, SMIC a reconnu que les tensions sino-américaines pourraient “avoir un impact sur  ses activités” voire “restreindre ses capacités à livrer certains clients”. Une information corroborée par EET, qui par ailleurs propose une étude détaillée du rapport livré aux autorités financières. Notons que dans la foulée de la publication du rapport, l’entreprise a déclaré deux accords avec des fonds d’investissements étatiques : l’un avec, entre autres, China Xinke (中国信科) pour 2 milliards de RMB ; l’autre avec le Shanghai Integrated Circuit Fund (上海集成电路基金) pour 500 millions de RMB.

SMIC n’est pas la seule entreprise qui sera listée au SciTech Innovation Board (科创板), en quelques jours, près de 13 entreprises du secteur des semiconducteurs et de la micro-électroniques ont été acceptée. Nous parlions de Cambrian Tech dans un précédent Passe Muraille, mais d’autres entreprises prometteuses sont présentées par EET. Dans le domaine des équipements de production, Shengmei (盛美半导体设备(上海)股份有限公司) produit des machines de nettoyage des semiconducteurs (半导体清洗设备) et se classait dans le top cinq des producteurs d’équipements en Chine continentale. L’entreprise espère lever 1.8 milliards de RMB pour soutenir sa R&D. Toujours sur le segment “amont” de la filière des semi conducteurs, Daily IC publie un autre article détaillant la prépondérance américaine sur ce segment et les possibilités pour les entreprises chinoises de “dé-américaniser” leurs lignes de productions. La situation est contrastée selon les “échelons” technologiques. Par exemple, pour des lignes de productions de wafer en silicone de 300 mm (12 pouces), seulement 15% des technologies utilisées sont d’origines chinoises. Pour la catégorie des “8 pouces” (200 mm), les lignes chinoises utilisent majoritairement des machines de “seconde main” reconditionnées. Pour ces technologies, les usines chinois achètent des machines d’occasion et embauchent des ingénieurs expérimentés japonais ou coréens qui permettent de former la génération suivante d’ingénieurs chinois. Selon les sources interrogées par les journalistes de Daily IC, il est illusoire de penser que la Chine puisse mettre en place des lignes de productions en 300 ou 200 mm indépendantes de technologies américaines et encore moins de produits européens, japonais ou européens. Et même s’ils se procurent des équipements originaires de ces pays, rien ne garantie qu’à termes ces pays ne subissent pas des pressions américaines. Les auteurs terminent l’article sur les voeux pieux des industriels chinois : la filière des semi conducteurs a besoin de coopération et non de découplage.

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Tencent a annoncé un investissement de près de près de 65 milliards d’euros sur cinq ans pour développer les “nouvelles infrastructures”. En particulier, l’entreprise va investir dans le cloud, l’intelligence artificielle, les supercalculateurs ou encore la cybersécurité, la 5G, l’IoT etc. Sur les serveurs, l’entreprise veut déployer des datacenters qui regrouperaient un million de serveurs sur le territoire. Tencent veut travailler avec la communauté scientifique chinoise et soutenir cette dernière dans la R&D. Les centres de recherche de l’entreprise seront mis à contribution, comme celui de “Youtu Lab” (优图实验室), AI Lab, “WeChat AI Lab”, etc. Ces efforts permettront de soutenir l’éducation en ligne, alors que l’entreprise travaille déjà avec 30 département municipaux et fournit ses services à près de cent millions d’écoliers. Dans la blockchain, les investissements visent à continuer le développement de technologies utilisées dans la finance, dans l’émission de facture et reçus numériques, ou encore dans les archives juridiques. Dans le domaine de la sécurité, Tencent s’appuiera sur son réseau de laboratoire et partenaires (voir la fiche de l’entreprise) pour proposer ses solutions de cybersécurité. Enfin, des investissements seront consentis dans les domaines de pointe, dans le “edge computing”, l’ordinateur quantique, la robotique, etc.

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »L’industrie « noire” de l’internet »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]

Cette industrie fait travailler près d’1,5 millions de personnes et génère plus de cent milliards de CNY de revenus, et pourtant elle est mal comprise. Huxiu se penche sur “l’industrie sombre” (黑产 plus exactement “production noire”) et fait référence aux fraudes, à la vente d’informations obtenues illégalement, aux pyramides de ponzi, etc. On divise généralement cette industrie en deux : avec d’une part les activités qui ciblent les individus et celles qui visent les entreprises. Les individus sont bien entendu les plus touchés. Or, comme le note Huxiu, l’évolution technologique entraîne inévitablement un jeu du chat et de la souris entre les criminels et les autorités, les premiers ayant souvent une certaine “avance”. Pour mieux comprendre comment les sociétés se protègent, Huxiu a interviewé le vice président d’Ant Financial, directeur du laboratoire de cybersécurité de Alipay Zhao Wenbiao (赵闻飙). Il revient sur le modèle de gestion des risques intitulé “IMAGE” (Interactive Risk Management (交互式风控), Multi-Party Risk Management (多方风控), Artificial Intelligence (人工智能), Global Security Network (全球安全网络), Edge2Cloud Cooperation (端云协同风控). L’idée, si elle peut être résumée en quelques mots, est d’être plus vigilant sur l’ensemble de la chaîne de transaction pour permettre une meilleure veille, une meilleure réponse et enfin de briser la tendance des données “en silo” (信息孤岛). L’intelligence artificielle est un outil précieux pour évaluer des “groupes de transaction” dans le cas de fraudes, c’est notamment le cas de “AlphaRisk”, l’algorithme d’Alipay. Ainsi cet algorithme permettrait de contrer des individus utilisant plusieurs terminaux pour conduire leurs transactions.

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Hisilicon, SMIC et les autres »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]

La semaine dernière nous avons longuement discuté des conséquences des nouvelles restrictions américaines à l’encontre de Huawei. Ainsi, bientôt privé de l’accès aux fonderies de TSMC, Hisilicon devrait se tourner vers SMIC pour une partie de sa production (en particuliers les processeurs avec une finesse de gravure supérieure à 10 nm, que SMIC sait réaliser en nombre suffisant). La nouvelle n’a pas fait que des heureux. En effet, les “petits producteurs” voient leurs commandes repoussées ou annulées. Dans l’industrie des semiconducteurs, les fonderies donnent en général la priorité aux grosses commandes, qui sont plus rentables. Néanmoins SMIC s’est illustré, selon les personnes interviewées dans l’article, par son manque de tact et ses plans d’expansion “peu rationnels”. “En reportant ses commandes de wafer en 12 pouces ou 8 pouces sur SMIC, Hisilicon a ainsi occupé la quasi totalité du carnet de commande de celle-ci, et pour les PME qui ne peuvent faire fabriquer leurs processeurs, “c’est la fin” explique un chef d’entreprise, parlant d’une “grande colère contre Hisilicon dans l’industrie, mais qui ne peut s’exprimer”. Ainsi un représentant explique que seule 10% de sa commande passée chez SMIC pourra être honorée cette année. Si SMIC a bien sûr des plans et commencé à augmenter ses capacités de production, certaines PME de la filière devront probablement revoir leurs plans pour les mois à venir.

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Kuaishou et Jingdong s’allient dans le e-commerce »][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]

Kuaishou (快手) et Jingdong Retail (京东零售) ont annoncé un partenariat pour développer le e-commerce sur la plateforme de vidéo courte et live streaming. Une annonce intéressante alors que Kuaishou compte une base d’utilisateur relativement plus “campagnarde” et moins éduquée que son concurrent Douyin. Mais selon 36Kr, la popularité croissante de Kuaishou l’a amené à diversifier sa base d’utilisateur, dont une partie importante demande aussi un choix de produits de gamme plus élevée. Dans tous les cas, entre les 16 et 18 juin, un festival de e-commerce sera organisé sur kuaishou avec l’aide de Jingdong, pour lancer le partenariat.

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Cette semaine est marquée par les commémorations du massacre de Tiananmen du 4 juin 1989, anniversaire choisi pour le lancement d’une alliance internationale pour la Chine, multipartisane et interparlementaire. Entendant protéger l’intégrité des démocraties et des droits humains, le groupe compte, entre autres, deux députés européens, deux suédois et deux allemands. Dans la même veine, le Musée national des droits humains de Taiwan s’est vu attribué une récompense spéciale dans le cadre du Prix Karl Wilhelm Fricke, une organisation parlementaire allemande.

Les revendications du 4 juin 1989 ont non seulement fait écho aux manifestations pro-démocratie à Hong Kong, mais ont également permis le parallèle avec les protestations aux États-Unis suivant l’assassinat de George Floyd par la police locale. En effet, les médias de propagande chinois ont d’une part abondamment couvert l’événement dans le but de discréditer les attaques contre la politique de sécurité hongkongaise en Occident (à la fois sur les réseaux sociaux et dans la presse chinoise), mais ceux-ci en ont d’autre part profité pour comparer la répression de 1989 avec les conflits populaires américains actuels dans un effort de (ce qui semble être une) justification.

Dans un contexte qui se tend toujours plus, le vice-ministre des Affaires Étrangères chinois Le Yucheng s’est entretenu avec la secrétaire générale du Service européen d’action extérieure Helga Schmidt. L’appel a été l’occasion pour le côté chinois de déplorer une nouvelle fois la politisation de la pandémie et de rappeler l’agenda chargé des relations sino-européennes pour les prochains mois. Toujours lors d’une conversation téléphonique, les affaires étrangères chinoises ont également réitéré leur soutien à la coopération internationale et à l’OMS, accueilli positivement l’engagement de l’Allemagne envers le maintien des relations diplomatiques avec la Chine, et fait la part belle aux questions économiques.

Toutefois, le sommet UE-Chine de Leipzig, dont l’Allemagne redoutait le report pendant sa présidence du Conseil de l’Union européenne, devra finalement bien se trouver une nouvelle date. Côté allemand, on justifie ce report par le manque de transparence dans la crise du COVID-19 et les tentatives de coercition de la Chine vis-à-vis de Hong Kong. Quoi qu’il en soit, l’excuse du virus est perçue comme fallacieuse par certains observateurs qui préfèrent accuser le climat politique particulièrement difficile en ce moment.

Le ton avec le Royaume-Uni l’illustre bien, le pays ayant été prié de se retirer et d’abandonner ses velléités colonialistes dignes de la « guerre froide » (ironique quand on sait que le terme a été utilisé récemment par la Chine pour qualifier son différend avec les États-Unis). Si Boris Johnson s’engage sur la mise en place d’un système de citoyenneté spécial pour les ressortissants hongkongais, la diplomatie chinoise a rappelé que les promesses d’autonomie de Hong Kong par la Chine relevaient plus du droit chinois et hongkongais que de la Déclaration conjointe sino-britannique. Un argument contesté par le Royaume-Uni.

L’Australie, qui a pris des risques politiques et économiques ces dernières semaines, profiterait tout aussi bien d’une position européenne plus ferme sur Hong Kong, mais ses relations avec l’UE sont teintées d’un désintérêt particulièrement criant dans le contexte de son conflit avec la Chine.

À l’inverse, le téléphone diplomatique (qui semble avoir repris du service cette semaine) a permis à la Chine de vendre « l’histoire touchante de deux pays [la Chine et l’Italie] ayant combattu la pandémie main dans la main » comme un « modèle de coopération » pour le monde. La Chine a de nouveau proposé son aide et salué le cinquantième anniversaire des relations sino-italiennes. Une occasion, selon elle, d’approfondir des liens soudés par les nouvelles routes de la soie.

Cette nouvelle publicité exacerbe encore le fossé communicationnel entre l’UE et la Chine. Selon la vice-présidente et commissaire chargée des valeurs et de la transparence Véra Jourová, l’UE a failli dans sa propre campagne de relations publiques, là où la Chine a non seulement fait l’apologie de son aide aux pays européens, mais a également produit de la désinformation, sur laquelle un rapport devrait être publié la semaine prochaine.

Mais déjà cette semaine, China Daily a publié sa propre vidéo dénonçant le sentiment anti-chinois qui a marqué le paysage audiovisuel hors de Chine depuis le début de la crise. Si les revendications sont légitimes, le document reste un produit de propagande pure porté par des « experts » occidentaux et un contenu lacunaire et biaisé.

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Le média Ifeng revient sur une controverse au Kenya. Les autorités judiciaires kenyanes auraient proposer “d’arrêter les projets ferroviaires du pays exploités par des sociétés chinoises”. En l’occurrence, le différent est autour de la Mombasa–Nairobi Standard Gauge Railway. Au coeur de la controverse les revenus jugés trop faibles. Un imbroglio politico-juridique est en cours pour savoir si il faut étendre la concession ou au contraire l’annuler.

[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space][vc_separator color= »juicy_pink » border_width= »3″][vc_empty_space height= »48px »][/vc_column][/vc_row][vc_row disable_element= »yes » el_id= »Affairesmilitaires »][vc_column][thb_title style= »style4″ title= »Affaires militaires »][vc_empty_space][vc_row_inner el_id= »FocusMilitaire »][vc_column_inner][thb_title style= »style5″ title= »L’essentiel »][vc_empty_space height= »16px »][thb_title style= »style6″ title= »Entraînement et COVID-19″][vc_column_text animation= »animation top-to-bottom »]

Durant les deux sessions, Xi Jinping a rencontré la délégation de l’Armée Populaire de Libération. Il a insisté sur le maintien des objectifs de la défense chinoise tout en maintenant les mesures de prévention contre le coronavirus. Il a demandé à l’armée de renforcer et d’accélérer l’entraînement, et de maintenir la préparation pour la guerre. Il a aussi ordonné de maintenir la “supériorité médicale” de l’APL, de renforcer le développement des vaccins et des médicaments. Par ailleurs, il a rappelé que l’épidémie avait prouvait que l’unité entre l’APL et le Parti etentre l’APL et le Peupletémoignentd’une supériorité politique certaine.

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Le Type-181 est une artillerie automotrice montée sur camion, fortement similaire au Caesar. Sinorusdef y consacre un petit article. Les Type-181 remplaceront les Type-66, et promet d’offrir davantage de puissance de feu, davantage de manoeuvrabilité et de flexibilité. Là où les Type-66 peuvent tirer de 3 coups par minutes là où le nouveau Type-181 peut en tirer 6 par minutes. Par rapport aux équipements qu’il remplace, le Type-181 promet également un niveau de numérisation plus avancé. Surtout, le Type-181 permet de compléter les obusiers Type-05, obusiers automoteurs lourds. Le “petit” Type-181 fait seulement la moitié du Type-05, avec 25 tonnes il peut rentrer dans les Y-9 de l’armée de l’air chinoise et est plus adapté au transport ferroviaire. Le progressif déploiement du Type-181 permettra aussi d’harmoniser les calibres dans l’armée : les 130 et 152 mm seront progressivement remplacés. Il ne restera que du 122 mm et du 155 mm. Pouvant être opéré par 6 hommes au total, il permettra un gain de mobilité en particulier dans les hauts plateaux de Gobi ou du Tibet.

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